Dans une déclaration commune faite le jeudi 25 juin 2020, ces pays (Canada, USA et Grande Bretagne) ont exprimé  leurs préoccupations concernant les propositions de lois introduites par les députés Aubin Minaku et Garry Sakata relatives aux réformes judiciaires en Rdc.

Pour ces trois pays, « ces nouvelles réformes pourraient être utilisées pour amoindrir l’indépendance de la justice ». Et « réduire cette indépendance viendrait miner la protection des droits civils et politiques en Rdc ».

Ils estiment que, dans un contexte aussi difficile que celui-ci, il est crucial que toutes les parties travaillent ensemble pour résoudre les défis qu’affronte la Rdc, au bénéfice de la population congolaise dans son ensemble.

Et d’insister qu’au moment où la Rdc pose les premiers jalons en vue des prochaines élections générales de 2023, ce processus devrait être crédible et inclusif, soutiennent ces partenaires.

Par ailleurs, ces trois pays ont condamné les violences qui ont émaillé les manifestations aux abords du Palais du peuple.

« La violence est inacceptable et nous exhortons toutes les parties à faire preuve de retenue afin que chacun puisse exercer ses droits à la liberté d’expression et manifestation pacifique », ont-ils conclu.

Il sied de relever que cette déclaration intervient au lendemain d’une journée de manifestations à Kinshasa, à Lubumbashi … où des militants se réclamant du parti présidentiel avaient pris d’assaut le Palais du peuple, siège du Parlement pour protester contre les propositions de lois de Minaku et Sakata.

Gisèle Tshijuka