Le député national Jean-Jacques Mamba dénonce "les menaces" dont il est victimes après avoir demandé, au Premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund de démissionner de ses fonctions. Et pourtant, Jean-Pierre Bemba, patron du Mouvement de libération du Congo (MLC), parti auquel Mamba est sociétaire, avait dénoncé dans une note interne les actions sollicitaires et non concertées dans le groupe parlementaire, sans toutefois citer des noms. Ce qui pouvait accréditer la thèse d'une action personnelle menée par ce député.

Mais l'élu de la Lukunga à Kinshasa n'a pas attendu longtemps pour relancer sa cible. "Je ne puis en aucune [manière] de faire de votre cas une affaire personnelle nonobstant les agitations des uns et des autres et vos menaces par procuration sur les médias et les réseaux sociaux.", a écrit Jean-Jacques Mamba à son Premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund.

Avant de rajouter ceci: "Je vous rappelle que je suis votre collègue et que l'Etat de droit, c'est l'Etat des idées et du débat sur des questions sérieuses, point besoin de vous rappeler ma disponibilité à débattre avec vous sur cette question, les insultes resterons toujours plus faibles que les arguments ".

Pour rappel, après une émission radiodiffusée au sujet de la polémique autour de la convocation d'un Congrès devant statuer sur l'état d'urgence, Jean-Marc Kabund avait affirmé que la tenue de congrès coûterait 7 millions de dollars au Trésor public.

Ce qui avait provoqué la correspondance de Jean-Jacques Mamba exigeant la démission de Jean-Marc Kabund de son poste au sein du bureau de l’Assemblée nationale à défaut d'avoir justifié ses allégations sur les 7 millions de dollars.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)