Depuis la déclaration d’un état d’urgence sanitaire mi-mars, les autorités ont interpellé 28 701 personnes à travers le pays, dont 15 545 ont été déférées en justice après leur garde à vue, a précisé le communiqué de la Sûreté nationale (DGSN) diffusé dans la nuit de dimanche à lundi.

Les sanctions pour violation de l’état d’urgence sanitaire vont jusqu’à trois mois de prison et/ou des amendes allant jusqu’à 1.300 dirhams (environ 124 euros).

Le port obligatoire du masque est venu s’ajouter la semaine dernière aux autorisations de sortie gérées par la police.

Mobilisation de l’armée

Pendant la période de confinement obligatoire, un déploiement sécuritaire impressionnant a été mis en place pour contrôler les déplacements de la population.

L’armée a été mobilisée pour renforcer le dispositif sécuritaire mais aussi médical, face aux défaillances de la santé publique.

Jeune Afrique


(Yes)