Plusieurs temps forts ont marqué cette rencontre. Il s’agit notamment du mot de circonstance de Mme Jacquie Lunda, présidente nationale de la FFPM, de Caroline Pwati, présidente régionale au niveau Afrique et de Louise Belongo, présidente provinciale de la FFPM. 

À Kinshasa, cette occasion a permis aux femmes de la Fédération de réaffirmer leurs vœux de garder une pensée pieuse envers la prestigieuse vraie mère de l'humanité, en la personne de Dr Mme Hak Ja Han Moon, fondatrice de cette organisation, qui s’est employée pour la promotion de la paix dans le monde. 

En pensant à la fondatrice, Mme Hak Ja Han Moon, Mme Jacquie Lunda a révélé combien Dr Hak Ja han Moon doit être triste. En ces jours, toutes les 190 nations où se retrouve la Fédération des Femmes pour la Paix Mondiale, devaient revoir ce qui a marché et ce qui n'a pas marché afin de pouvoir prendre un nouvel élan. 

"A cause des circonstances, nous sommes tellement limitées et nous devons être le plus bref possible pour ne pas gâcher les choses", a dit Mme Lunda. Selon elle, les mamans ont voulu léguer leur responsabilité à la jeunesse ainsi qu'à leurs enfants pour lesquels elles sont appelées à les entourer de tous les soins en tant que grands parents, grands-mères pour leur donner le message. 

En outre, Mme Lunda a laissé entendre que la RD Congo se trouve également attaquée par la maladie à Coronavirus et, en tant que mères, les femmes de FFPM ont aussi un rôle non de moindre à jouer, en se joignant dans la lutte contre la pandémie. 

"Nous avons voulu nous retrouver dans ce cadre familial pour accueillir les vaillantes mamans, qui participent dans la lutte pour la réalisation d'un monde de paix et d'amour. Elles se sont réunies dans le cadre de la célébration du 28è anniversaire de la Fédération des femmes pour la Paix Mondiale, FFPM", a déclaré la présidente de la FFPM. 

Elle les a exhortées à être unies et fortes malgré la pandémie, étant confiantes dans l'accomplissement de leur responsabilité pour donner joie et satisfaction à la fondatrice de la Fédération des Femmes pour la Paix Mondiale. Cela, sans oublier la présidente internationale, Mme Julia Moon, à qui elle a également dédié une pensée positive parce que la responsabilité qu'elle assume n'est pas moindre. 

Nous devons nous tenir la main dans la main, chacun, là où il est, dans sa portion de responsabilité qui lui revient. En ces moments, tous, nous allons nous tenir ensemble pour faire de cette Ong, la FFPM, une branche qui engage l'humanité toute entière, a fait savoir Jacquie Lunda. 

Pour sa part, la présidente de la FFPM/ville de Kinshasa, Louise Belongo, a indiqué qu’en tant que responsable de la ville de Kinshasa, être de cœur avec les autres, avec toutes les familles en confinement pour le moment. "Par solidarité, nous devons nous unir et accompagner ceux que nous pouvons accompagner". 

Mme Belongo a été portée à parler du Sommet des premières Dames, qui a eu lieu en Corée. Elle a indiqué que la paix ne peut se conquérir par le fait qu'il n'y ait de bruits de bottes. "Cette notion doit être comprise dans un sens plus large. Plusieurs aspects entrent en ligne de compte en ce qui concerne la paix. Le cas pour des gens affamés, en état de santé précaire, la notion de paix fait cruellement défaut chez ces catégories de personnes", a-t-elle renchéri. 

Mme Caroline Pwati, présidente régionale de la FFPM a, quant à elle, planché sur le rapport de la première réunion des responsables sous-régionales. A l'issue de cette première conférence, il s'est effectué une vidéo-conférence, il y avait un esprit de réveil, malgré les conditions de confinement. 

En bref, c'était la présentation des rapports sur ce qui a été organisé lors de l’Assemblée régionale à Kinshasa. La présentation a porté sur une commission des 100 jours, accompagnée et financée par la RDC, le Congo-Brazzaville, le Cameroun, l’Angola. La base étant bien entendu à Kinshasa. 

Les fondateurs de ces différentes organisations ne se sont pas arrêtés-là. Ils ont pensé que la femme devait faire quelques choses. C'est la raison pour laquelle cette Fédération a été créée en 1992. Le fait que le monde en majorité est dirigé par les hommes, si les femmes, connaissant leurs droits, arrivaient à bénéficier de cela, et, à travers elles, qu'on arrive à faire leur part de responsabilité, la paix pourra être là. 

C'est ainsi que les Premières Dames, comme celles qui sont à côté des décideurs, surtout que le monde est aujourd'hui dirigé par une certaine pensée, et ces pensées sont véhiculées par ceux qui dirigent les Etats et ceux qui dirigent les gouvernements. 

Maintenant, si ces femmes sont remplies de bonnes valeurs, et des valeurs liées à la paix, elles pourront amener quelques choses de positifs dans le sens d'influencer les décideurs, de leurs partenaires masculins, leurs maris, qui sont en train de décider dans le monde d'aujourd'hui. 

Pour cette raison, le 10 décembre 2019, au Palaos, en Asie du pacifique, Dr Hak Ja Han Moon a procédé à la création de cette Assemblée, de cette organisation qui devait réunir les Premières dames du monde où toute autre femmes qui a une certaine responsabilité dans la société. De sorte qu'à travers elles, on puisse avoir une certaine influence positive auprès de ceux qui décident afin que la paix puisse arriver. 

Raymond Okeseleke