Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020, rapporte ce bulletin du 6 avril, le cumul est de 180 cas confirmés. Il y a eu au total 18 décès ; 9 personnes guéries et 90 patients en bonne évolution. Le nombre de personnes contaminées est passé de 161 cas à 180, soit 19 nouveaux cas confirmés dont 1 cas importé ; 18 locaux, notamment, 17 à Kinshasa et 1 au Sud-Kivu, à Bukavu. Mais le gouverneur de cette province nie l’existence de ce nouveau cas. Théo Ngwabidje évoque plutôt un échantillon d’un cas déjà confirmé mais qui portait un autre nom. Selon lui, le Sud-Kivu n’a que deux cas confirmés jusqu’à ce jour.

Depuis le samedi dernier, aucun nouveau décès n’a été enregistré. Pour limiter la contagion, les autorités ont renforcé les mesures restrictives. Considérée comme épicentre de la maladie en République démocratique du Congo, la commune de la Gombe, à Kinshasa, a été placée en quarantaine à partir de lundi 6 avril, une mesure qui durera deux semaines. Pour lutter contre la propagation de cette pandémie, Kinshasa est coupé du reste du pays en termes de trafic humain. Seules les marchandises par avion, bateau ou camion, sont autorisées à entrer dans la capitale.

Toujours dans le cadre de ce confinement, les activités de nettoyage de l’Hôtel du gouvernement ont été lancées par une équipe mixte composée des équipes de la commission de la riposte en charge de la Prévention et du contrôle de l’infection, ainsi que de la direction de l’assainissement du ministère de l’Environnement. Des équipes de l’assainissement de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) ont aussi procédé à la décontamination des bâtiments de cette structure sanitaire.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)