Coronavirus : Félix Tshisekedi annonce de nouvelles mesures aujourd’hui ! », s’exclame LA PROSPERITE.

« Après son adresse à la nation le 18 mars dernier, concernant la situation de la pandémie de COVID-19 en République démocratique du Congo, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi s’apprête à annoncer de nouvelles mesures pour son pays au milieu de cette crise sanitaire mondiale. Il s’exprimera certainement ce mardi 24 mars 2020 sur les antennes de la télévision nationale pour faire part à la population congolaise des décisions prises hier lundi 23 mars au cours d’une réunion interinstitutionnelle qu’il a lui-même présidée. Il était question, au cours de cette séance de travail, de voir comment préserver la vie des congolais et assurer le bon fonctionnement des institutions en cette période de crise, selon  ce tabloïd qui s’interroge par ailleurs : « Faut-il maintenant un confinement total ou un état d’urgence ? Le chef de l’Etat et le gouvernement vont certainement passer à la vitesse supérieure », avant d’alerter que « Des millions de vie en dépendent ».

Ce journal revient à la charge dans son article : « Marché central : des magasins fermés hier lundi ». Cependant soutient FORUM DES AS, de nombreux commerçants se demandent comment pourront-ils payer les loyers alors que la mesure gouvernementale suspendant la vente dans les marchés des articles autres que les denrées alimentaires et celle du chef de l'Etat interdisant l'exploitation des bars, bistrots, boites de nuit et autres, court jusqu'au 20 avril prochain. Ils demandent au même gouvernement de prendre en charge les pertes qui pourront découler de l'application de cette mesure, tel que décédé dans d'autres Etats européens.

FORUM DES AS qui s’intéresse aussi à cette adresse attendue du chef de l’Etat en rapport au « Covid 19 » titre pour sa part : « Félix Tshisekedi annonce de nouvelles mesures ce mercredi ».

Annoncé pour demain 25 mars, son message intervient une fois de plus un mercredi selon ce journal qui indique par ailleurs qu’En l'espace d'une semaine, le chef de l'Etat va prendre un train d'autres mesures préventives, censées freiner la propagation de la pandémie du Coronavirus qui prend de l'ampleur en République démocratique du Congo.

Et dans son éditorial intitulé : « Corona, arme… politique », FORUM DES AS constate : «
Comme si la fin justifiait tous les moyens, coronavirus devient une arme pour certains politiciens ».

« En mal de discours ? », s’interroge-t-il avant relever : « Poser la question, c'est y répondre. Mais, bien plus que cela. En mal d'éthique. Voire en rupture de vertu.

Illustration : il n'est plus inhabituel d'apprendre que tel ou tel autre responsable politique a été testé positif au covid-19 ».

Là n'est pas le problème. Même si, sur les réseaux sociaux, les internautes en font leurs choux gras, précise encore FORUM DES AS qui déplore : « Ce qui est grave, c'est que de plus en plus d'acteurs politiques utilisent "Corona" pour salir, déstabiliser, diaboliser leurs adversaires ou supposés tels. Des ministres décrétés "positifs" par des officines politiques ».

Et de prévenir: « Alors que l'on semble encore loin de l'épilogue de la pandémie, l'actualité charrie déjà des personnalités puissantes parmi les victimes du Corona. Chaque jour qui passe des noms de grands de ce monde " atteints " sont égrenés, tel un chapelet ».

 Comme quoi, conclut conclut-t-il, personne n'est à l'abri de ce virus apte à s'inviter quand bien même on a tout fait pour l'éviter. Ou encore à pénétrer dans l'organisme même par effraction.

Sans oublier ce questionnement du journal LE POTENTIEL : « Coronavirus : conscientiser ou brutaliser ? ». Il interpelle : « Soumis au matraquage de la désinformation dans les quartiers populaires de Kinshasa, plusieurs trentenaires continuent de semer le doute dans leur entourage sur l’existence du coronavirus et ses ravages. Ils ont une telle puissance de persuasion que les teenagers et les personnes du troisième âge, généralement analphabètes, succombent à la manipulation. Le Kinois, en particulier, a ses centres d’intérêt. Le Coronavirus ne l’a pas perturbé tout de suite. Il appartient à l’État de le conscientiser sur la dangerosité de l’ennemi. Et, par conséquent, s’interdire de laisser policiers et militaires brutaliser les citoyens, fussent-ils délinquants. Sinon, ces violations des droits de la personne humaine dresseront les ONG spécialisées dans la défense de ces droits contre le gouvernement ».

«Un état d’urgence « sanitaire » s’impose », propose  LE POTENTIEL. La dégradation du système sanitaire en RDC, avec la forte menace de la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19), est en phase de provoquer l’interruption du fonctionnement régulier des institutions de la République, note ce journal.

Des voix s’élèvent ainsi pour appeler le chef de l’État à déclarer l’état d’urgence pour la santé des Congolais. Seule manière pour justifier les mesures exceptionnelles prises, du reste, attentatoires aux libertés constitutionnelles, selon LE POTENTIEL.

«Oly Ilunga et Mbuyi Mwasa condamnés à 5 ans des travaux forcés », titre L’AVENIR au sujet de la décision de la justice en ce qui concerne le « détournement » des fonds destinés à la riposte contre le virus Ebola à l’Est de la Rdc.

Notre confrère rapporte : « Assigné en résidence surveille depuis mi- septembre 2019, l’ancien ministre de la santé a été fixé sur son sort hier lundi 23 mars 2020 par la cour de cassation ».

Dans sa décision, poursuite LE PHARE, la cour a condamné Oly Ilunga et son conseiller financier Mbuyi  Mwasa Ezéchiel chacun à 4 ans des travaux  forcés, pour détournement de la somme de 391.332 USD et à un an des travaux forcés pour détournement de celle de 13.000 USD ».

Il explique par ailleurs : « Les deux infractions étant en concours matériel, condamne chacun d’eux à la peine de cumulée, soit 5 ans des travaux forcés ».  

 Avant de poursuivre : « A cet effet, l’arrêt de la Cour explique aussi  que, selon les éléments du dossier, dans le cadre de la riposte contre la maladie à virus Ebola qui a touché l’Est de la République, le ministère de la Santé avait reçu d’une part, du gouvernement congolais le financement de 1.4528.569 UDS et d’autre part, celui des partenaires internationaux, en l’occurrence, la Banque mondiale ».

Oly Ilunga, écrit LE POTENTIEL, soutient que les sorties des fonds destinés à la riposte contre le virus Ebola étaient autorisées par lui et justifiée par les états des sommes à liquider portant sa signature en tant que responsable de son département.

 « Mécontent de la fin de la « récréation », et sentant l’étau de la justice se resserrer autour de lui, le DR Ilunga avait opté pour la démission, mais cette fuite en avant n’a pas empêché la justice de le rattraper », se moque notre confrère.

Alors Radiookapi.net titre : « Justice : Oly Ilunga va exercer tous les recours pour rétablir  son honneur et revendiquer sa liberté ». L’ancien ministre de la Santé publique sous Joseph Kabila, Dr Oly Ilunga, qui a écopé, dans un verdict rendu ce lundi 23 mars par la Cour de cassation, de 5 ans des travaux forcés et 5 ans de privation de ses droits civiques promet d’ « exercer tous les recours disponibles pour rétablir » son honneur et revendiquer sa liberté », annonce ce confrère qui cite un communiqué rendu public ce même lundi, dans lequel le concerné évoque des poursuites judiciaires politiquement motivées, écrit -il.

Selon lui, poursuit Radiookapi.net, ces deux sorties de fonds ont été effectuées à son insu par son conseiller financier. Il ajoute qu’aucune pièce au dossier ne prouve qu’il a autorisé le payement de ces sommes, que pour tous les décaissements qu’il autorisait, il existe des états de sommes à liquider clairs et précis ainsi que les pièces justificatives détaillées.

« Étonnement, la Cour de cassation a décidé de me condamner pour la seule charge pour laquelle ma signature n’apparait nulle part », proteste Oly Ilunga, rapporte Radiookapi.net.

Boni Tsala T.


(BTT/PKF)