Dans le cadre du mois de mars, mois dédié aux droits des femmes, l’Union congolaise des femmes des médias(Ucofem) et l’un de ses partenaires, Free Press Unlimited ont lancé la campagne media4women qui vise la promotion des femmes dans et par les médias.

A cet effet, l’Ucofem a largué ses membres sur terrain pour des descentes dans quelques universités ciblées pour l’occasion.

Le vendredi, 13 mars 2020, c’était le tour de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication(Ifasic) de recevoir quelques membres de l’Ucofem.

La classe de la 2ème licence journalisme politique extérieure a été choisie pour faire la sensibilisation.

Il était question de parler du concept genre, comment les gens perçoivent ce concept, comment est perçu l’image des femmes des médias au sein de la société, la promotion de la femme dans et par les médias dans le souci de lutter contre les stéréotypes liés aux femmes des médias.

L’objectif de cette descente à l’Ifasic était aussi d’impliquer les étudiants dans la campagne media4 women.

Les échanges ont été fructueux avec les étudiants qui ont interagi et ont réfléchi pour lutter contre les stéréotypes de genre qui existent en Rdc,

Traiter les hommes et les femmes de manière équitables dans les médias,

Promouvoir la diversité et l’inclusion du genre dans les contenus médiatiques et dans le personnel des maisons de presse ainsi qu’impliquer la communauté dans la lutte et sensibiliser pour soutenir le changement.

L’une des étudiantes a indiqué qu’elle a salué cette initiative de l’Ucofem. Pour elle, il s’agit d’une prise de conscience du rôle de la femme dans la société.

Et changer l’image de la femme des médias, la femme journaliste doit se battre pour être compétitive, éviter de se sous-estimer.

L’un des panélistes, membre de l’Ucofem, mme Feza a précisé que cette séance à consister à une sensibilisation des étudiants de licence et cette conférence s’est plus attelée sur comment pousser les étudiants à défier les stéréotypes afin de changer l’image de la femme dans les médias.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)