Après deux reports de ce sommet en octobre 2019 et février 2020, la République démocratique du Congo devra à nouveau repousser la tenue du sommet des pays des Grands lacs pour ne pas courir le risque d'un boycott. Les chefs d'Etat des pays signataires de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba sont censés prendre part à ce sommet. Il s’agit des pays comme la Zambie, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud, le Kenya, le Congo, la Centrafrique, le Burundi, l’Angola et l’Afrique du Sud. En dehors de ces Etats, il y a aussi les représentants de l'ONU, de l'Union africaine, de la CIRGL et de la SADC.

La RDC, pays membre de la SADC, est astreinte à respecter la directive de la suspension des réunions régionales. Sauf qu’en cas d’urgence, le pays pourrait faire usage des vidéos-conférences pour des réunions à distance. Pour ce faire, « Félix Tshisekedi devra lever l'option de reporter pour la troisième fois la tenue du sommet des pays signataires de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba à Kinshasa. Le premier et le second sommet reporté était lié à des contraintes budgétaires. Cette fois-ci, en dépit des difficultés financières également, c'est le Coronavirus qui constitue la grande menace à la tenue de ces assises. », explique un proche du dossier, ayant requis l’anonymat.

Pour rappel, le Conseil de sécurité a suspendu ses réunions qui devront se faire désormais en vidéoconférence. La SADC a fait pareil. Le Rwanda, de son côté, a reporté, sine die, la Conférence internationale sur les investissements privés dans la région des Grands lacs.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)