En marge de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, le ministère des Affaires Etrangères a organisé le mardi, 10 mars 2020, une matinée d’échange avec les femmes cadres et agents de ce ministère.

La ministre des Affaires Etrangères, Marie Tumba Nzeza a invité spécialement la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda à cette cérémonie.

Dans son allocution, la patronne de la Chambre basse du parlement a appelé les femmes du ministère des Affaires Etrangères à faire la différence pour mériter ce qu’elles souhaitent avoir.

« Nous les femmes, nous devons faire la différence, nous avons les mêmes talents que nos collègues hommes, nous devons parfois le mériter un peu plus », a-t-elle précisé.

Pour Jeanine Mabunda, la différence que les femmes peuvent avoir se trouve dans les valeurs que les femmes portent, à savoir les valeurs d’intégrité, de solidarité, de discipline, d’ardeur au travail, de sens d’équipe et d’esprit de réforme et modernisation dans les milieux où elles vivent.

La présidente de l’Assemblée nationale a également évalué les assises de Beijing, 25 ans après ? Qu’est- ce que la femme a pu faire concrètement ? Avance-t-elle ? Ou recule-t-elle ?

Elle a plaidé pour que la voix de la femme puisse continuer à se faire entendre.

L’appel de marie Tumba Nzeza aux femmes à redorer le blason du ministère des Affaires Etrangères 

La ministre des Affaires Etrangères a appelé les femmes de son ministère à l’accompagner pour redorer le blason du ministère qui est un miroir de la Rdc.

Elle a indiqué qu’elle entend mettre en place et appliquer une politique de professionnalisation des agents et cadres du ministère pour la formation aux métiers de diplomate.

Elle a reconnu la faible représentativité de la femme dans les hautes sphères décisionnelles.

Ainsi, elle affirmé qu’un travail de fond doit être mené pour changer cet état de chose.

Bien avant ces discours, la Représentante de la Rdc aux Nations unies a félicité le Chef de l’Etat pour le choix porté sur quelques femmes de valeur à des différents postes de décision.

Pour elle, les hommes doivent porter une attention particulière aux problèmes des femmes.

Le Secrétaire général aux Affaires Etrangères a pour sa part rafraîchi la mémoire de l’assistance avec l’historique du combat de la femme qui remonte dans les années 70, notamment avec les actes de bravoure qu’elle avait posés.

Il a précisé que le quota de la représentativité des femmes dans les institutions est à revoir à la hausse, car son bonheur en dépend.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)