L’autorité urbaine s’est engagée dans une bataille sans merci contre l’utilisation et la détention des sacs en plastique sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa. Cette initiative qu’elle inscrit dans le cadre de l’opération Kin-bopeto relève de l’ampleur du problème de la pollution urbaine provoquée par les déchets de plastique.

Des sources proches de l’hôtel de ville de Kinshasa, il revient d’une décision relative à l’édit n°003/2013 du 9 septembre 2013 relatif à l'assainissement et à la protection de l'environnement de la ville de Kinshasa, ainsi qu'à l'arrêté n° SC/047/CAB/GKV/2020 du 15 février 2020, que cette mesure doit être scrupuleusement respectée en défaut de quoi, le récalcitrant sera obligé de payé une amande allant de 10 000 FC à 50 000 000 FC, une fois arrêté par le service spécialisé.

Selon la même source, cette mesure ne concerne pas les sachets plastiques destinés à l'usage médical, aux activités agricoles et au ramassage des déchets. "L'assainissement de la ville est et reste une affaire de tous les Kinois. Cet appel fait allusion au sens civique élevé de tout un chacun pour la stricte observance de ces prescriptions afin de rendre notre ville propre et agréable, où il fait bon vivre", note la source.

Selon des observateurs, le but à poursuivre par l’application de ladite décision peut être de dissuader les contrevenants. Il pourrait aussi servir à corriger une situation entraînant des inconvénients à certaines personnes ou compromettant des objectifs définis dans l’intérêt de tous.

Les recours et sanctions donnent la possibilité à la ville d’indiquer aux administrés que le respect des règlements est essentiel pour en assurer la crédibilité. Il apert que cette mesure ne concerne pas les emballages plastiques utilisés dans le domaine médical, agricole ou dans le ramassage des déchets.

A Kinshasa, la question de la pollution des aliments par les microplastiques semblait reléguée au second plan. Pourtant, il s’agit d’une pollution de grande envergure qui s’étend aussi bien dans l’air, dans le sol que dans l’eau. Sans oublier les additifs chimiques dans les déchets de plastique.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)