Les faits se sont produits à l’EP Kabinda, un établissement d’enseignement primaire du réseau salutiste situé dans la commune de Kinshasa. Un enseignant de la 3ème année primaire a violé son élève de 8 ans.

Alors que les parents avaient l’habitude de déposer cette fillette très tôt à l’école, cet enseignant du nom de JP Malanda s’est donné le plaisir de procéder aux attouchements sexuels sur la mineure.

Tout a éclaté quand, vendredi 21 février, l’enfant s’est plainte au près de sa mère de vives douleurs ressenties dans ses parties génitales. « J’ai mal en bas parce que monsieur m’a mis ses doigts. Mais cette fois, c’était un peu trop violent que les autres fois », avait-elle dit à sa mère.

Informé de ce viol, le père de la fillette, tout en furie, a couru vite à l’école administrer une correction mémorable à l’enseignant pédophile. Toujours dans sa hargne, le géniteur de la victime s’en est pris à une responsable de poste de l'Armée du Salut de Kabinda, en lui assena un coup, alors que celle-ci ignorait valablement la cause de cet acharnement à l’égard de son enseignant.

Une bagarre générale a alors éclaté. Le père revanchard a été copieusement pris à partie par des badauds et briquetiers des environs venus à la rescousse de la responsable de cet établissement.

La police a alors interpellé tout le monde. C'est après une verbalisation des personnes arrêtées au sous-commissariat de la police que l’on se rend compte du dossier de viol à la base de cette la bagarre.

Aux accusations de la victime, se sont ajoutés les témoignages de nombreuses fillettes de la même classe, déclarant avoir subi aussi le même traitement de la part de cet enseignant. Dans leur naïveté candide, elles croyaient que ces attouchements sexuels relevaient dans l’ordre normal des apprentissages inscrits au programme de leur formation en classe de 3ème année.

Le présumé violeur a été acheminé au cachot du camp Lufungula où il médite son forfait avant d’être fixé sur son sort dans les instances compétentes.

Cathy Ibandula


(CI/SNK/Yes)