La République démocratique du Congo semble à ces jours rester sur ses gardes. Les autorités gouvernementales ont une fois encore sonné l’alerte. Si l’on en croit des alertes du ministère de la Santé au nombre desquelles quatre des six ont été signalées aux points d’entrée, des investigations et des tests ont été révélés négatifs.

Des sources proches du ministère avancent des mesures drastiques pour se prémunir contre les risques d’infiltration du Coronavirus à l’intérieur du pays. Elles estiment mener des actions pour éviter une éventuelle importation de cette maladie au pays.

Il s'agit entre autres de l'élaboration d'un plan de préparation et de riposte pour une durée de douze mois, de la publication d'un bulletin de situation épidémiologique, de la mise en place des commissions techniques et des équipes avec des séances de briefing et des formations.

A travers le monde, la situation épidémiologique générale de la maladie  à coronavirus (CODIV-19)  a enregistré, à partir du 23 février, soixante-dix- huit  mille huit cent onze cas confirmés et deux mille quatre cent soixante-deux décès.

Par contre en Afrique, un seul cas a été enregistré en Egypte le 14 février et une vingtaine des pays ont notifié des cas suspects du fait des échanges intensifs entre l'Afrique et la Chine.

Coronavirus, de quoi s’agit-il ?

Ces virus à ARN monocaténaire de sens positif pathogènes pour l’homme provoquent en effet des maladies allant du simple rhume à des infections pulmonaires sévères, responsables d’une détresse respiratoire aiguë dont le pangolin est présenté comme agent causal. "Le virus est asymptomatique chez cet animal".

En effet, il est demandé à tout celui qui remarquera des symptômes de la fièvre, de se présenter dans un centre de santé en vue d’être diagnostiqué, car le coronavirus est une épidémie mortelle.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)