L’Ong Greenpeace Afrique a appelé M. Cyril Ramaphosa à user de tous les moyens diplomatiques en sa disposition afin de promouvoir une réponse panafricaine face au changement climatique dont le continent est victime.

Cyril Ramaphosa devra apporter des actions pragmatiques dans le secteur de régulation du climat. C’est qui ressort du 33ème sommet des chefs d’Etats et des gouvernements tenu du 09 au 10 février à Addis-Abeba.

En effet, le réchauffement climatique et ses effets sont une menace réelle pour les africains, précise Greenpeace Afrique qui évolue dans la protection de l’environnement et la défense des peuples autochtones.

L’Ong épingle également les dernières inondations et sécheresses qui ont frappé plusieurs pays africains dont la Rdc.

Depuis le début de l’année en cours, plusieurs pays de l’Afrique ont été frappés par la sècheresse et des pluies diluviennes causant morts d’hommes et des dégâts matériels sans compter les crises humanitaires.

Le cas le plus récurrent est la Rdc et le Congo Brazza, le Malawi, le Zibambwe ainsi que le Monzambique.

La crise climatique n’est pas une menace lointaine, c’est une réalité quotidienne à laquelle les populations sont confrontées avec des conséquences dévastatrices, des sécheresses aux inondations, à la perte des moyens de substance et d’accès à l’eau, aux conflits violents sur la diminution de ressources.

Le président Cyril Mamaphosa est appelé à mettre à profit des compétences diplomatiques en tant que nouveau président de l’Union Africaine pour promouvoir une réponse panafricaine à la crise climatique en s’appuyant sur l’agenda 2063 de l’Union Africaine, rapporte Happy Khambule, conseiller politique principal pour Greenpeace Afrique.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)