Le « sapeur » et compositeur Adrien Mombele Ngantshie, «Stervos Niarkos», a totalisé lundi 25 ans dans l’au-delà. Il est décédé le 10 février 1995, à Paris, en France à l’Hôpital Salpêtrière alors qu’il était en détention à la prison de Fresnes.

A Kinshasa, « ses disciples » réunies au sein de la « Société des ambianceurs et des personnes élégantes» (SAPE) venus de cette ville et de sa voisine de Brazzaville en République du Congo se sont souvenus de lui.

Plusieurs manifestations étaient au programme. Il s’agit notamment du recueillement devant sur sa tombe. Comme d’habitude, ils y étaient nombreux en train de faire des exhibitions lors des défilés en présentant les griffes des vêtements et des chaussures. Une manière de se défier ou de se concurrencer entre ces friands de la mode.

Niarkos était lui-même un grand amoureux de la mode qui adorait non seulement des vêtements de haute facture mais des véhicules de grand prestige.

Né le 31 mai 1952, à Kinshasa, « Niarka » ou encore «pape de la Sape» était aussi très présent dans le domaine de la musique congolaise grâce à son talent de compositeur. Ses chansons étaient interprétées par des musiciens congolais comme Papa Wemba et Bozi Boziana.

Parmi les chansons qui l’ont rendu célèbre il y a «Dernier coup de sifflet», «Champs Elysées», «Kouroubio», «Bateke».

Boni Tsala


(BT/Yes)