L’épidémie coronavirus comprime l’activité économique en Chine. Ce qui, selon les spécialistes, affecte la demande pétrolière qui a diminué d’environ trois millions de barils par jour, soit 20% de la consommation totale.

C’est le plus bas de la demande chinoise depuis la crise financière mondiale de 2008.

D’après l’Agence Britannique Bloomberg, c’est aussi la baisse la plus soudaine depuis les attentats du 11 septembre.

C’est vraiment un cygne noir pour le marché du pétrole. Il y avait un certain espoir pour les perspectives de la demande cette année avant l’épidémie mais cela a été balayé, a déclaré John Kilduff, un associé de Agani Capital, négociant américain de pétrole.

Faisant ainsi allusion aux producteurs de l’Opep qui comptent parmi les plus grands fournisseurs de la Chine.

Les spécialistes affirment que l’effondrement de la consommation chinoise de pétrole commence à se répercuter sur le marché mondial de l’énergie.

Le prix de Brent, la référence mondiale en matière de pétrole a chuté de plus de 10% depuis le 20 janvier, lorsque les marchés financiers ont pris conscience de l’ampleur de la crise sanitaire en Chine.

Il faut noter que la Chine est le plus grand importateur de pétrole du monde.

Ainsi, indiquent les spécialistes, tout changement de consommation a un impact considérable sur le marché mondiale de l’énergie.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)