Le ministre de l’ESU Thomas Luhaka Losendjola a fait une mise au point en rapport avec l’instruction académique 021 portant directives de l’année académique 2019-2020. C’était samedi dernier au Centre pour l’action sociale (CEPAS) devant les responsables de différentes coordination des étudiants des universités et instituts supérieurs publics et privés.

Pour sa part, le secrétaire général académique de l’Unikin a précisé dans un communiqué que l’acompte des frais doit être versé avant la date indiquée pour la reprise des activités, soit du 3 au 21 février du mois en cours, à savoir 290.500,00 FC pour les classes de recrutement et 250.500,00 FC pour les classes montantes.

Le secrétariat général académique a insisté sur le fait qu’après le payement de la première tranche, l’étudiant est en droit d’obtenir une carte lui accordant l’accès au site universitaire.

Par ailleurs, le ministre de l’ESU, accompagné de son  vice Liliane Banga, a passé en revue avec ses interlocuteurs le tableau comparatif des frais académiques fixés dans plusieurs établissements de l’ESU du pays. Il a abouti à la conclusion selon laquelle, les frais n’avaient jamais connu d’augmentation durant ces trois dernières années, sauf la différence au niveau de taux de change. Rien n’a changé car la totalité du montant à payer pour l’année académique en cours reste à 490.500,00 FC pour les classes de recrutement et 48500.500,00 FC pour les classes montantes.

Thomas Luhaka a tenu à rappeler l’apolitisme du milieu universitaire en mettant en garde contre toute manipulation politicienne. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à s’impliquer pour améliorer la qualité des enseignements, les conditions de vie des étudiants ainsi que le recyclage des professeurs qui sont des atouts dans le processus de redressement du système éducatif au niveau supérieur.

La présidente du Réseau des étudiants congolais (REC), Prisca Manyala, a salué l’attitude du ministre de l’ESU qui privilégie le dialogue et la collaboration permanents tout au long de l’année académique 2019-2020. Ces échanges sont enrichissants et utiles pour le bon fonctionnement des établissements de l’ESU.

Gisèle Mbuyi


(GM/TN/Yes)