Le gouverneur intérimaire de l’Equateur, Jean-Gilly Mwamolanda a procédé fin novembre dernier à Mbandaka, au lancement du Programme intégré de Réduction des émissions liées à la déforestation et dégradation des forets (PIREDD+). Ce programme estimé à 10 millions de dollars, a été financé par la Suède et est co-exécuté pendant cinq ans par la FAO avec le Fonds Mondial pour l’environnement (WWF). Mais un financement assez maigre face au problème de la déforestation liée en grande partie aux pratiques de l’homme qui n’a que la forêt comme ressource principale.

Pour permettre aux autochtones d’arrêter de couper abusivement la forêt, il faut des gros moyens et une transportation de leur intérêt économique de la forêt vers d’autres pratiques lucratives. Vivant dans un pays qui concentre autant des ressources forestières, les Congolais sont appelés à s’engager de plus en plus dans le business vert, préconisait en octobre dernier Hans Djamba, coordonnateur national du Fonds Vert sur le climat lors de la Deuxième semaine belge à Texaf Bilembo, à Kinshasa. Malheureusement, actuellement, reconnaissait-il, c’est un domaine peut explorer.

Le WWF qui exécute déjà d’autres projets à l’Equateur va apporter son expertise pour réduire la pauvreté et sauvegarder l’environnement, au travers le  Programme intégré de réduction des émissions liées à la déforestation et dégradation des forets (PIREDD +).

Dido Nsapu


(DNK/Yes)