Après avoir été sérieusement embêtés par l’offensive des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les rebelles des ADF ont repris avec les tueries des civils dans la région de Beni. Environ 9 civils ont été tués hier, mercredi 22 janvier, dans la localité de Mayimoya. Puis deux autres ont été également tués au quartier Mabasele, à l’Ouest de la cité d’Oïcha, à Beni, d’après la société civile locale. La deuxième « attaque a débuté vers 10 heures locales et plusieurs disparus sont comptés », selon Patrick Musubao, président de la société civile de Mayimoya.

Ces tueries portent à 11 le nombre de personnes mortes dans les attaques à Beni à moins de deux jours. La société civile locale demande un renforcement du système des renseignements pour éviter une quelconque réorganisation de la rébellion des ADF. Pour Valonza, expert angolais de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) en mission de paix dans la région de Beni, la menace des ADF est de portée internationale. « Nous sommes là [à Beni] pour la paix et la stabilité. L’ennemi qui se trouve ici pour le moment, c’est l’ADF. Et l’ADF est devenu une menace internationale. Ce qu’ils font le recru partout dans les pays des Grands Lacs. Mais, il y aura des solutions. La population de Beni peut attendre. La communauté internationale fondamentalement la région des Grands lacs est avec eux [Beni]. Nous allons lutter ensemble », a-t-il indiqué à la presse le mercredi 22 janvier

Dido Nsapu


(DN/PKF)