Sur les 150 conteneurs de déchets, 43 proviennent de France, 42 du Royaume-Uni, 17 des États-Unis et onze du Canada. Ce n'est pas la première fois que la Malaisie réexpédie plusieurs centaines de conteneurs vers leurs pays d'origine, dans l'écrasante majorité des cas, des pays développés.

Comme les Philippines ou l'Indonésie, Kuala Lumpur renvoie désormais systématiquement par cargos entiers ces déchets illégaux, des déchets ménagers, plastiques, des matériaux dangereux, dont des métaux lourds, sans oublier de faire payer aux pays exportateurs le coût du transport, partagé avec les compagnies maritimes.

Kuala Lumpur ne veut pas « payer un seul centime »

Hors de question de « payer un seul centime », a martelé la ministre malaisienne de l'Environnement, Ye Bee Yin.

La situation de la gestion des déchets s'est gravement détériorée en Malaisie et dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est, lorsque la Chine a décidé en 2018 de bloquer l'importation de la majorité des déchets plastiques, provoquant l'asphyxie dans les pays voisins qui croulent sous les déchets, leurs capacités de recyclage étant bien inférieures aux arrivages.

RFI


(Yes)