L’Association nationale des infirmiers du Congo (ANIC) interpelle le chef de l’Etat Félix Tshisekedi pour l’amélioration de la situation socioprofessionnelle de l’infirmier au cours de l’année 2020.

Dans une déclaration devant la presse le jeudi 17 janvier à Kinshasa, le secrétaire général de cette structure, Joseph Kibangula rappelle : «  Notre profession d’infirmer se taille une place de plus en plus méritée dans le système sanitaire national pour le développement durable. Nous devons donc être unis pour l’amélioration des rémunérations ».

Joseph Kibangula qui considère que le traitement du corps médical est sélectif de la part du gouvernement qui ne privilégie nullement les conditions de travail des infirmiers n’a pourtant pas annoncé un préavis ou menace de grève, contrairement aux médecins qui eux aussi depuis quelques jours ont levé le ton pour revendiquer l’amélioration de leurs salaires et le paiement de ceux d’entre eux qui ne touchent pas encore leurs salaires.

Néanmois prévient-il, « Quant à nous, l’année 2020 est une année verte. C’est-à-dire, zéro infirmer sans salaire, zéro infirmier sans primes, zéro infirmer sans numéro matricule et zéro infirmier sans statut spécifique ».

Pour certains observateurs, il est plus qu’impérieux que le gouvernement se penche sur ces problèmes du personnel médical qui, s’ils ne sont pas résolus, risquent de paralyser ce secteur.

Boni Tsala


(BT/Yes)