Pour ce 19e anniversaire de ce tragique souvenir, comme d'habitude, un cuulte d'action de grâce a été célébré à la cathédrale du Centenaire protestant, suivi d'un mémorial au mausolée de l'illustre disparue, combiné à la visite du bureau du Palais de marbre où Laurent-Désiré Kabila a été assassiné le 16 janvier 2001.

Mme Jaynet Kabila, présidente de la Fondation Laurent-Desiré Kabila,  des compagnons de lutte, des membres du PPRD conduits par Emmanuel Ramazani Shadary,  l'ex Première Dame Marie-Olive Kabila et les autorités du pays dont le Premier ministre Sylvestre Ilunga et le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila n'ont pas manqué ce grand moment annuel.

Dans son exhortation, le Révérend Nkwim Robert a appelé les Congolais aux valeurs de l'amour. L'amour du prochain et l'amour du pays. "Nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous n'aimons pas nos prochains. Il n'y a l'amour de Dieu qu'avec l'amour du prochain", a-t-il insisté donnant l'exemple du prophète Isaïe et son amour pour Sion.

"Aimer son pays, poursuit-il, c'est vouloir le règne de la justice, ne pas voler, ne pas violer, ne pas détourner et ne pas faire du mal."

Le révérend Robert Nkwim a rappelé un extrait du dernier discours de Laurent-Désiré Kabila prononcé le 1er janvier 2001. Discours qu'il considère comme un testament laissé aux Congolais: "La RDC est un pays choisi par Dieu... Le plan divin pour le Congo se réalisera" quel que soit le plan de ses ennemis.

"Je proclame comme Mzee que le plan divin pour le Congo se réalisera un jour", a confessé l'homme de Dieu.

Théodore Mugalu, chef de la Maison civile de l'ancien président Joseph Kabila, a lu le mot de  circonstance de la famille. Une famille qui est aujourd'hui fière de l'accomplissement des rêves de Laurent-Désiré Kabila pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale et l'enracinement de la démocratie avec dernièrement la première alternance pacifique à la tête du pays. Mzee continue  de vivre à travers son testament : "Ne jamais trahir le Congo", estime sa famille.

Après le culte, l'assistance s'est dirigée vers le mausolée, au Palais de la nation. Sur place, tour à tour, les officiels ont déposé des gerbes de fleurs et couché quelques mots dans le mémorial. Ce, avant de laisser place à un public congolais toujours présent en masse pour se souvenir de son troisième président de la République. C'était le même engouement au Palais de marbre qui ouvrira ses portes aux visiteurs jusque au vendredi 17 janvier.

Socrate Nsimba


(SN/PKF)