Les  enfants des militaires et policiers réunis au sein de l’Asbl «  Telema Mwana ya Mapinga » ont décidé de marcher pacifiquement ce mardi  14 janvier dans les rues de la capitale pour dire non aux inégalités  sociales que subissent leurs parents y compris eux-mêmes et les autres  enfants de la République, a indiqué le communiqué signé par la  coordinatrice principale Christella Kiakuba.

Gentiny Ngobila a  justifié sa décision par le "climat de tension régnant actuellement dans  la ville de Kinshasa, exacerbée, entre autres par les récents  événements qui ont eu lieu au campus de l’Université de Kinshasa ».  D’autre part, il leur a demandé de constituer une petite délégation ne  dépassant pas trois personnes pour déposer leur mémorandum à qui de  droit.

Du côté de l’organisation, on soutient que la marche  pacifique est consacrée par la Constitution du pays, spécialement en son  article 26 afin de permettre à tous les citoyens de réclamer un droit  légitime.

Elle précise avoir saisi par une lettre le gouverneur de  la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, en date du 26 décembre 2019 pour  l'informer de la tenue d’une marche pacifique le 14 janvier 2020 pour  dire non aux inégalités sociales entre les enfants des militaires et des  policiers avec les autres enfants de la République.

En date du 08  janvier 2020, une lettre de rappel a été adressée à l’autorité de la  ville conformément à l’article 06 du Décret-loi n° 196 portant  réglementation des manifestations et des réunions publiques qui  stipule que : " Le dépassement de délai de 48 heures ou 5 jours emporte  respectivement la prise d’acte de l’octroi d’office de l’autorisation ".

Toutefois,  cette organisation s’est dite disposée à échanger avec les autorités de  la place pour des mesures sécuritaires, question d’assurer le caractère  pacifique de leur marche.

Le commissaire provincial de la police  ville de Kinshasa et les bourgmestres des communes de Kintambo et  Ngaliema ont été priés, chacun, en ce qui le concerne, de veiller à  l’exécution de la disposition interdisant cette marche pacifique pour  des raisons susévoquées.  

Gisèle Mbuyi


(GMM/PKF)