FORUM DES AS indique qu’à l’Unikin, les étudiants déguerpis sollicitent l’implication du Chef de l’Etat. Selon le quotidien de la 11è rue/Limete, des étudiants de l'Université de Kinshasa, Unikin, déguerpis à la suite des actes de vandalisme de lundi 6 et mardi 7 janvier courant sur le site universitaire, appellent à l'implication du chef de l'Etat "pour trouver de solutions définitives à leurs problèmes".

Il s'agit, notamment pour eux, de la question liée à leur contrat de logement avec l'établissement académique qu'ils veulent voir arriver à terme.

A en croire le journal, c'est dans ce contexte que le directeur de cabinet du chef de l'État est intervenu pour dire que l'Unikin ne sera pas fermée. "Après contrôle physique de tous les étudiants, les vrais vont retourner à leurs homes", a expliqué Vital Kamerhe promettant que Félix Tshisekedi devrait recevoir les étudiants avant ce vendredi en vue de discuter d'une solution à ce problème, écrit FORUM DES AS.

LE PHARE titre qu’après les incidents déplorables du lundi 6 et mardi 7 janvier 2020, des suspects sont soumis aux interrogatoires serrés à l’Unikin. Le quotidien de l’avenue Lukusa signale que le site du campus de l’Université de Kinshasa est actuellement placé sous haute surveillance.

Des unités d’intervention du Commissariat provincial de la police ville de Kinshasa, notamment celle du Commissariat urbain de Mont-Amba et du Groupe mobile d’intervention de Kinshasa-Est, sont déployés dans les coins et recoins pour sécuriser les infrastructures qu’il faut à tout prix sauvegarder, informe LE PHARE.

L’AVENIR balance en grosse manchette : l’ultime mise en garde de la police à l’Unikin. Le quotidien de l’avenue Bas-Congo rappelle qu’en exécution de la décision du gouvernement, à travers le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, la police a lancé hier une sévère mise en garde à l’endroit de ceux des étudiants qui veulent s’entêter en restant aux homes.

Selon le confrère, même si les résidences des étudiants ont été libérées à près de 80 %, la police exhorte les parents et les tuteurs des étudiants régulièrement inscrits comme résidents aux homes de leur demander d’évacuer volontairement avant le lancement de l’opération de déguerpissement.

CAS-INFO.CA écrit : déguerpissement forcé des étudiants à l’Unikin: la police entre en scène après jeudi. La police promet de faire recours à la force pour chasser tous les étudiants qu’elle trouvera sur le campus de l’université de Kinshasa, après l’expiration du délai de 48h leur accordé par les autorités.

De son côté, LA PROSPERITE qui évoque un bras de fer en perspective, s’exclame à sa Une qu’à l’Unikin, vers le déguerpissement forcé des étudiants ! Le quotidien de Mont-Fleury rappelle que et,  la RDC,  dans tout cela,  ne fait pas exception. Car, le spectre hideux de ces types de  malaise aux effets multiples sur le fonctionnement du corps institutionnel plane dans le firmament éducatif congolais dont l’Unikin risque fort bien de servir de ventre mou de la bourride.

Et LA PROSPERITE de poursuivre, le gouvernement congolais aurait tort de ne pas prendre en considération les revendications de la communauté estudiantine en général, et celle de l’Université de Kinshasa,  en particulier.

Cette alma mater qui vit ses étudiants massacrés le 4 juin 1969 car ils revendiquaient le paiement de leur bourse. Si le général Mobutu arrivé au pouvoir trois ans plus tôt s’en sortit sans trop de casse, c’est en raison de l’environnement mondial de l’époque, soutient le tabloïd.

LE COURRIER DE KINSHASA titre pour sa part qu’à l’Unikin : tout étudiant trouvé au home au-delà du délai fixé sera considéré comme un infiltré. Il ressort  de ce trihebdomadaire de l’avenue Lukusa que La mise en garde a été faite par la police, après la décision du gouvernement de l’arrêt de toutes les activités au sein de cette institution et l’obligation de tous les étudiants de quitter les résidences universitaires.

L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE rapporte que les chefs d’établissements de l’ESU appelés à s’impliquer dans la bonne gouvernance. Selon ACP, les chefs d’établissements ont condamné tous les actes de vandalisme dans les milieux universitaires, tout en saluant la décision du ministre de suspendre les activités à l’Unikin et de déguerpir les étudiants occupants les différents homes.

Toujours selon l’Agence officielle, les chefs d’établissements se sont engagés dans une déclaration lors de ces échanges, à renforcer les actions de maintien de la paix et de négociation avec les partenaires et les étudiants au sein de leurs institutions respectives en appliquant en toute transparence les protocoles d’accord convenus.

Selon 7SUR7, Thomas Luhaka traduit en justice pour violation de l'article 29 de la Constitution. Dans sa plainte datée du 8 janvier 2020 et adressée au Procureur général près la Cour de Cassation, il le ministre Luhaka est accusé d'avoir pris une décision "inique" et "intentionnelle" qui porte atteinte à l'article 180 du Code pénal congolais, en suspendant jusqu'à nouvel ordre les activités académiques à l'Université de Kinshasa (UNIKIN), ordonnant le déguerpissement des étudiants habitant les homes endéans 48 heures et brandissant la menace de la police en cas de non-respect de cet ordre.

OBJECTIF-INFOS dénonce une déguerpissement forcé des étudiants aux homes de l’Unikin sur un ton de vengeance. La police nationale congolaise serait sur le point de venger deux de ses éléments lâchement abattus par les présumés étudiants, écrit le média.

C’est une décision précipitée et inadéquate, écrit le média, citant le président du parti la Force des Patriotes (FP), que c’est un aveu d’impuissance et manque de Diplomatie criante. «La majorité des étudiants vivant aux homes n’ont pas de familles ici à Kinshasa est ce qu’ils sont pensés aussi à leurs situations ?».

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)