Le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue angolais João Manuel Gonçalves Lourenço ont décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de leurs relations bilatérales. Cadre de prédilection, Benguela, en vue de l'exploration pétrolière dans la zone d'intérêt commun (ZIC) des deux pays aux larges de l’océan atlantique.

Les deux hommes ont convenu dimanche 5 janvier 2020 à Benguela de continuer à promouvoir la coopération bilatérale, afin d'apporter de nouveaux bénéfices aux peuples de la République démocratique du Congo, de l’Angola et d'Afrique.

Luanda est disposé à travailler de concert avec Kinshasa pour traduire leur amitié traditionnelle en bénéfices concrets pour les deux pays et les deux peuples, et à ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire de leur coopération amicale.

Dans ce cadre, les deux présidents ont convenu « que les équipes techniques des deux pays se réuniraient dès que possible pour établir le calendrier d'actions nécessaires à la mise en œuvre du projet conjoint », a indiqué un communiqué de la Maison civile du président, rendu public après la rencontre.

Félix Tshisekedi ne lâche pas face à un Angola qui exploite, seul et illégalement des centaines des milliers de barils du pétrole de la RDC par jour. Début 2015, la société angolaise du pétrole (Sonangol) et la société nationale des hydrocarbures (SONAHYDRO, ex – Cohydro) avaient conclu une série d’accords sur l’exploitation de cette zone d’intérêt commun.

La partie congolaise n’a jamais révélé quoi que ce soit de cet accord qui devrait notamment définir la part de la production qui revient à la RDC.

Le 11 mai 2009, le Congo-Kinshasa avait déposé  une requête auprès de l’ONU  pour obtenir la délimitation de ses frontières maritimes.

Raymond Okeseleke L.


(ROL/PKF)