Selon le rapport du Programme des Nations unies pour le développement(Pnud), 10% de la population africaine monopolise 30% à 35% des revenus du continent.

L’indice de développement humain se base sur plusieurs données impliquant entre autres, le niveau d’éducation de la population, la santé et le revenu.

Si ces chiffres restent moins élevés que ceux de l’Asie (40% à 55%) ou des Amériques (45%à 55%), ils cachent des réalités différentes selon les pays.

Les revenus perçus par les 10% les plus riches vont de 37% en Algérie à 65% en Afrique du Sud, tandis que l’Afrique du Nord et de l’ouest sont les moins inégalitaires.

En tenant compte du classement, des évolutions ont été notées par rapport à 2018.

L’on note à la première place africaine se trouvent toujours les Seychelles. Si le pays conserve sa 62ème place mondiale, il a réussi à se hisser dans la catégorie des pays ayant un Idh(indice de développement humain) faibles.

La triste majorité(31) des pays africains étudiés dans le rapport se classent tous dans la catégorie des Idh faibles.

Sur le continent, la plus forte progression est attribuée aux Comores qui passent de la 165ème place mondiale à la 156ème (23ème africain) suivis du Botwana qui passe à la 94ème place mondiale(5ème africain), de la côte d’ivoire désormais classée 165ème mondiale(32ème africain) et du Liberia, 41ème africain et 176ème mondial.

Le Niger quant à lui reste le pays ayant l’Idh le plus faible au monde, devant la Centrafrique et le Tchad.

Par contre la Rdc est classée 179ème pays au monde et 43ème en Afrique.

Pour rappel, le classement de l’Idh évalue le niveau de développement humain des pays (189 au total.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)