Pour la ville de Butembo, ensemble avec les régions de Mabalako et Kalunguta, elle est actuellement un des principaux foyers de cette épidémie et celle qui est la plus touchée de la province du Nord-Kivu en raison des attaques à répétition contre les équipes de riposte.

D’après l’OMS/RDC, trois zones de santé ont respectivement rapporté 68% (27/40), 13% (5/40) et 13% (5/40) des cas confirmés de ces 21 derniers jours, pour une létalité globale de 66%.

Et pourtant, jusqu’au 28 décembre 2019, la zone de santé de Katwa avait également réussi à réaliser 86 jours sans aucun cas confirmé de maladie à virus Ebola.

Mais, depuis l’apparition de cette épidémie au Nord-Kivu, avec 652 cas confirmés, Katwa est la 2e contrée la plus touchée après Beni qui en dénombre 695 à ce jour.

Il sied de noter qu’à la date du 31 décembre 2019, le cumul était de 3.380 cas càd (3 262 confirmés et 118 probables) dont 2.232 décès et au moins 1114 guérisons enregistrés depuis le début de l’épidémie et ce sur l’ensemble des provinces touchés les Nord-Kivu et Sud-Kivu y compris Ituri.

Toujours le même rapport dit qu’à ce jour, ce sont près de 260 345 personnes qui sont vaccinées avec la molécule ‘‘ VSV-ZEBOV-GP’’, premier vaccin introduit dans la lutte contre Ebola.

Le second, « Ad26.ZEBOV/MVA-BN-Filo » du laboratoire Johnson & Johnson, a permis l’immunisation d’environ 4.068 personnes dans la ville de Goma, entre le 14 novembre et le 30 décembre 2019 (soit 6 semaines), rapporte le bulletin du secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte contre Ebola.

Il faut préciser qu’aucune nouvelle aire de santé, ni aucune nouvelle province n’a été affectée par Ebola au cours de ces 52 dernières semaines, a attesté l’OMS section RdCongo.

Gisèle Mbuyi


(GMM/PKF)