Le discours du président Felix-Antoine Tshisekedi a également porté sur la nécessité de la tenue des élections urbaines, municipales et locales.

Dans la foulée des événements consécutifs au grand oral du chef de l’Etat, le porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante a dit sur Top Congo évaluer la tenue de ces scrutins à 300 millions de dollars américains.

Selon certaines indiscrétions, ces élections sont destinées à élire les conseillers des communes, des secteurs et des chefferies. De même pour le vote des conseillers urbains, des bourgmestres et des chefs de secteurs, pour terminer par les maires et leurs adjoints.

Jean-Pierre Kalamba a précisé que ces élections sont toutes aussi importantes que la présidentielle et les législatives tenues en décembre 2018. Pour la Ceni, le Gouvernement congolais est convié à mobiliser les moyens nécessaires à la réussite de ce cycle électoral devant conduire à la mise en place des institutions fortes au niveau de la base.

Faisant sien le plaidoyer du chef de l'Etat, le porte-voix de la centrale électorale a rappellé que la tenue des élections locales, urbaines et municipales contribuera, à coup sûr, au renforcement de la démocratie congolaise de la base au sommet.

650 mille agents sont à mobiliser, quand à ce, pour ouvrir 75 mille bureaux de vote. Autant, les mêmes types de matériels seront déployés, c’est-à-dire 50 millions de bulletins, 75 mille flacons d’encre indélébile, les formulaires à utiliser pour les 3 élections [précédentes] à travers toute la république ».

Ce sont des élections éclatées et donc plus coûteuses que les élections organisées le 30 décembre 2018, puisqu’elles sont au niveau non plus, de territoires mais de secteurs.

Et dans le secteur, il faut que chaque regroupement soit représenté au conseil de secteur ou de chefferie. Donc ce sont des élections plus complexes.

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)