Prononcé le vendredi 13 décembre au Palais du peuple devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès, le discours sur l’état de la Nation du président de la République Félix Tshisekedi suscite plusieurs réactions dans la société congolaise.

Dans la foulée, celle de l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo qui a déclaré notamment : « Nous adhérons à ce que le président de la République a présenté  comme programme. Naturellement, comme il l’a dit, ce sera l’année de l’action, nous l’attendons sur les actes. L’engagement de l’Eglise catholique est d'apporter sa pierre de construction dans l’édification de notre pays. Que cela ne s’arrête pas au niveau des discours comme nous l’avons entendu aujourd’hui. Que ce discours soit transformé, concrétisé en programme réel qui aide le peuple à sortir de sa misère actuelle».

Et de poursuivre : «Il a dit que l’année prochaine sera celle de l’action, nous attendons».

A sujet de la paie des enseignants, il a relevé néanmoins : « On ne doit pas attendre jusqu’au mois de février ou mars pour les prendre en charge. C’est maintenant».

Pour l’Archevêque de Kinshasa, il faut payer les enseignants. Car, a-t-il expliqué : «Actuellement dans notre réseau catholique, tous les enseignants, les non payés et les nouvelles unités, vivaient des interventions des parents. Aujourd’hui, ils ne sont pas payés. Pour nous, c’est une grande préoccupation. Nous travaillons avec lui pour que cette situation soit résolue le plus tôt que possible. On ne doit pas attendre jusqu’au mois de février ou mars pour les prendre en charge. C’est maintenant parce que ce sont des pères et des mères de famille ».

S’exprimant sur la gratuité de l’enseignement de base, il a affirmé : «Nous sommes très heureux qu’il insiste sur la concrétisation de la gratuité. Nous sommes pour la gratuité, mais nous disons que la gratuité ne doit pas être la cause de la baisse du niveau de l’enseignement ».

Boni Tsala


(BTT/PKF)