La clôture de la Foire des métiers organisée à l’occasion du premier Forum national de la formation professionnelle, FONAFOP, a été une occasion pour le premier ministre Ilunga Ilunkamba de palper du doigt les réalisations obtenues notamment dans la production des pavés faits des déchets plastiques.

C’était lors de sa visite des stands à l’esplanade de la Place de l’indépendance (Gare centrale).

Ilunga Ilunkamba s’est rendu à l’évidence sur ce projet dont l’objectif est de transformer une source de dégradation de l’environnement urbain en opportunité économique sous la forme d’une entreprise sociale avec une stimulation de l’esprit entrepreneurial chez les jeunes kinois.

A cette occasion, le coordonnateur du Projet de transformation des déchets plastiques en opportunité économique, M. Dismas Kyanza, a donné quelques statistiques par rapport aux études réalisées, grâce auxquelles 8. 495 kilos de sachets ont été évacués en vue de la fabrication de 10. 400 pavés en plastique à Kinshasa.

Il l’a déclaré le samedi 07 décembre 2019, à l’occasion de la clôture de la Foire des métiers organisée à l’occasion du 1er Forum national de la formation professionnel qui a consisté à l’amélioration du secteur de la formation professionnelle en RDC.

Appelé à exposer ses réalisations et son savoir-faire dans la foulée d’une soixantaine d’artisans et professionnels de métiers, le Bureau d’architecture, Technologies appropriées et Infrastructures rurales, BATIR, du Département de la Diaconie de l’Eglise du Christ au Congo, ECC, y a marqué sa présence pour répondre aux grands défis économiques et humains auxquels la RDC fait face en cette période de mondialisation.

Ceci, avec l’exigence d’une adaptation du système éducatif de manière à le mettre en phase avec lesdits défis, en vue d’offrir à la jeunesse congolaise une meilleure formation technique et professionnelle susceptible de faire de ce Pays un solide pôle d’attraction et d’implémentation technologique.

Pour le Coordonnateur Kyanza, grâce également à ce projet, 36 personnes ont été recrutées pour y apporter leur prestation. "Avec le projet, nous donnons de l’emploi et contribuons à l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables grâce à la protection de l’environnement. 121 familles ont pu avoir de revenus dans la commune de Kalamu à travers la vente des sachets dont le projet a assurée la prise en charge.

Dans la réalisation, le Projet de transformation des déchets plastiques en une opportunité économique procure de l’économie, aide à lutter contre la pauvreté tout en faisant l’assainissement.

Mme Lucie-Thérèse Mpunga Nkanga, directrice ai de la Direction nationale du Bureau d’Architecture, Technologies appropriées et Infrastructures rurales, de l’Eglise du Christ au Congo, département de la Diaconie, "nous avons des projets, un centre de formation professionnel avec deux filières actuellement.Nous sommes en train de préparer un projet de production de biogaz. Pour le moment, nous exécutons le projet de transformation des déchets plastiques collectés dans la commune de Kalamu."

"Nous avons commencé par un projet pilote depuis 6 mois destiné à expérimenter notre efficacité sur le terrain. Au départ, 5 quartiers de la commune de Kalamu ont permis le lancement de cette activité notamment à Matonge 1, 2 et 3, Kauka 1 et 2, ainsi que Kimbangu1".

Ce projet a été exécuté en faveur des personnes bénéficiaires que son des personnes vulnérables. Il a bénéficié du financement de Tearfund qui est un organisme anglais basé depuis trois décennies en RDC, précisément à Goma, en province du Nord-Kivu.

"Nous visons la formation des jeunes, leur assurer les connaissances pour leur autonomisation. Nous employons actuellement 15 jeunes formés au départ par un formateur local auquel s’est adjoint un formateur camerounais. Ils ont appris l’art de recycler les sachets en pavés, des dalles, des tuiles mais aussi des briques".

"Actuellement, nous avons 400 mètres carrés produits par des employés permanents et rémunérés dans le cadre de ce projet et qui s’apprêtent à signer un contrat à long terme pour permettre au projet d’être exécuté à grande échelle.", a renchéri Mme Mpunga Nkanga.

"Ensuite, nous achetons des sachets auprès des personnes vulnérables qui sont nos bénéficiaires, au nombre de 360 dans la commune de Kalamu.

Nous lançons un appel à l’Etat pour nous accompagner dans l’assainissement de la ville de Kinshasa. Dans le cadre de l’insalubrité dans la ville de Kinshasa, la proportion des déchets solides dans la capitale est dans le plastique."

Raymond Okeseleke L.


(ROL/PKF)