A Mbanza-Ngungu, territoire de la province du Congo central, la transformation des plantes d’exploitation en produits cosmétiques bio s’est positionnée comme un secteur stratégique pouvant contribuer à la diversification des activités locales et au renforcement de système de traitement pour la conservation de la pellicule épidermique des Congolais.

M. Etienne Mupeta, président de l’association Salubrité Sans Frontière, a donné les consignes sur les produits que sa structure a été appelée à exposer lors de la tenue de la première Foire des métiers organisée du 5 au 7 décembre 2019 à la Place de l’Indépendance (Place de la Gare centrale).

Cette Foire a consisté en l’amélioration du secteur de la formation professionnelle en République démocratique du Congo.

Régie par la loi portant dispositions générales applicables aux associations sans but lucratif, Salubrité Sans Frontière a défini un axe stratégique d’intervention visant à combattre l’insalubrité sous toutes ses formes et dont le constat est établi dans tous les domaines de la vie, notamment à travers les procès, l’emploi, le système de santé, l’enseignement, les techniques.

Dans ce cadre, Etienne Mupeta qui dit avoir une vision anti-insalubrité, non seulement dans son aspect environnemental, a proposé une gamme de produits cosmétiques transformés à base de plantes d’exploitation locale dont les essences se dégagent de cette habile alchimie qui s’opère pour la sauvegarde de la peau contre les attaques des composants des produits importés.

A en croire le président Mupeta, la population est prise au dépourvu de manière psychologique lorsqu’on lui fait croire que ces produits sont fabriqués à base d’escargot et autres organismes vivants. Ils mettent au point des produits chimiques dont les composants avoisinent la matière qui est dans les escargots.

"Nous avons réfléchi sur toutes les possibilités liées à la conservation des pigments cutanés propre à chaque type de peau. Nous avons pensé à l’utilisation des plantes naturelles dont la Moringa qui s’occupe de l’être humain, en résolvant plus de 360 types de maladies", a fait savoir le président Mupeta.

Avec des huiles spéciales, la production s’opère après l’extraction de l’huile dans huit produits agricoles naturels, y compris du miel, qui entrent dans la chaîne grâce à ses propriétés comme désactivant. Le coco qui produit de l’huile également  de haute valeur, sans oublier les huiles de carottes, de noix de palme, de noix palmistes.

De ces idées de clairvoyance, l’association qui s’est ouvert sur différents domaines ont émis le vœu de faire promouvoir une chaine de produits cosmétiques gérés de manière structurelle par un comité directeur dont est le président M. Etienne Mupeta.

Les clients sont victimes des attaques des composants qui entrent dans les produits cosmétiques soit importés, soit produits localement par des usines implantées dans la capitale, a-t-il dénoncé.

8 dérivés des huiles essentielles ont été mises au point pour entrer dans la composition des produits appelés Mo8plus, qui signifie, Moringa plus 8 huiles essentielles. La fabrication des produits sont anti-acnés, antiacides, antifongiques qui résolvent les problèmes qui se posent sur la peau humaine.

Pour arriver atteindre ses objectifs, Salubrité Sans Frontière assure une formation sur des techniques de la chaine de production, de la cueillette de la Moringa au séchage jusqu’à la production de la poudre.

"L’huile est produite par des personnes regroupées en coopératives et qui bénéficient de notre encadrement", a-t-il renchéri.

A cela s’ajoutent les crèmes de corps sans hydroquinones et sans autres actifs chimiques. Ces essentielles sont conditionnées pour l’obtention des huiles de corps.

Nos produits ne sont pas vendus comme ceux des commerçants. Etant une asbl, nous les distribuons suivant les possibilités des clients auprès des consommateurs.

Les clients vont dans les différents salons de coiffure et vont trouver les produits.

Raymond Okeseleke L.


(ROL/PKF)