La salle de conférences du ministère des Affaires Etrangères, plein comme un œuf pour accueillir la  cheffe de la diplomatie congolaise.

C’est à l’occasion de la présentation aux agents et cadres du ministère des Affaires étrangères de leur ministre tutelle en la personne de mme Marie Tumba Nzeza.

Au cours de cette cérémonie haute en couleur, la ministre des Affaires Etrangères a appelé les fonctionnaires et agents de son ministère à une prise de conscience collective pour lutter contre toutes les anti-valeurs qui ont élu domicile au sein des Affaires étrangères.

L’objectif a-t-elle signifié est de redorer l’image de la diplomatie congolaise

Elle par cette occasion invité les agents et cadres à avoir à cœur de redonner à la Rdc, la place et le rôle qui lui reviennent sur l’échiquier africain, et à travers ce dernier, sur l’échiquier mondial.

« Nous avons le devoir de montrer au peuple congolais et au monde que nous sommes capables de nous relever par nos propres efforts.

Pour y parvenir, nous avons déjà un atout formidable qu’il nous suffira d’exploiter à fond : c’est la volonté clairement affichée du Chef de l’Etat, de faire de notre diplomatie le fer de lance de l’action gouvernementale du pays et c’est au ministère des Affaires étrangères qu’il revient principalement la responsabilité d’en  assurer la mise en œuvre et le suivi », a-t-elle précisé.

En outre, la cheffe de la diplomatie congolaise a mis en exergue certaines actions à entreprendre collectivement pour plus de justices et plus d’équité dans la recherche de l’excellence à laquelle tous les agents et cadres du ministère aspirent.

Il s’agit du respect et de l’application     avec la plus grande fermeté des textes qui créent et organisent le fonctionnement des services à la centrale et à l’extérieur, qui selon elle implique la mise à niveau de tous les instruments juridiques pour  les adapter à l’environnement diplomatique qui a beaucoup évolué.

Ainsi, Marie Tumba Nzeza a émis le vœu de voir l’administration engager rapidement des reformes fortes au sein de ses services pour s’adapter à l’environnement diplomatique actuel, caractérisé par de nouveaux enjeux et de nouvelles opportunités.

Gisèle Tshijuka


(GTM/PKF)