Enlevée depuis vendredi 29 novembre dernier vers 18 h au niveau de rond-point Ngaba, Patricia, une étudiante de l’Université de Kinshasa (Unikin), n’était pas seule. A bord d’un mini-bus de marque Hiace, elle a fait les frais aux ravisseurs dont d’autres victimes étaient déjà à bord du bus, notamment plus au moins 8, aussi bien des femmes que des hommes. Le bus qui devait se rendre à l’UPN a du être détourné vers Limete, a-t-on appris de Grandjournalcd.com

Selon la source, Patricia a réussi à dissimuler un petit téléphone qu’elle avait dans ses habits qui lui a aidée à envoyer un message à son père aux environs de 19h24’ pour lui signifier qu’elle était en danger, a-t-elle raconté.

Elle a poursuivi en disant, cagoulés, les victimes ont été tous conduites dans une maison où on les a séparées les unes des autres. Séparée des autres, elle a dû enlever sa cagoule, a-t-elle déclaré en y ajoutant, elle croyait avoir vu du sang et des organes internes d’humains. Ces gens ne cessaient de le répéter à tous qu’ils vont mourir.

Selon les explications de Patricia, les ravisseurs ont commencé à discuter entre eux en disant qu’il fallait la libérer sinon elle leur causerait des ennuis. Par la suite, elle a été emmenée dans une autre voiture et relâchée vers le soir de dimanche 1er décembre 2019 à la place Victoire, dans une voiture de marque Noah.

Ces agresseurs lui ont enlevé sa cagoule et l’ont demandé de descendre normalement sans faire de mauvais gestes. Ils sont ensuite repartis en vitesse et elle s’est écroulée sur la route, où les gens sont venus à son rescousse, l’aidant à prendre une moto qui l’a ramenée jusque chez elle à la maison.

Gisèle Mbuyi


(GM/ROL/Yes)