La Conférence des Nations unies sur le climat(Cop25) s’ouvre ce lundi 02  décembre en Espagne dans la ville de Madrid.

Il s’agit d’une conférence internationale qui va se tenir du 02 au 12 décembre 2019.

La conférence des Nations unies sur les changements climatiques va se dérouler sous la présidence du gouvernement du Chili et sera organisée avec le soutien logistique espagnol.

Chaque année, les participants (pays de l’Union européenne, organisation environnementale) se réunissent pour décider des mesures à mettre en place dans le but de limiter le réchauffement climatique.

L’objectif de la conférence est de passer aux étapes suivantes du processus Onu changements climatiques, qui sont cruciales. L’un des objectifs clés définis après l’adoption des directives de mise en œuvre de l’accord de Paris, conclu l’an dernier lors de la Cop24 en Pologne, est d’accomplir plusieurs tâches pour la réalisation intégrale de l’accord de Paris sur le changement climatique.

Cette conférence intervient après le désistement du Brésil suite à l’élection de Jair Bolsonnaro, le sommet international devait se tenir au Chili puis ce dernier va désister en dernière minute suite à la tension politique tendue dans le pays et c’est finalement l’Espagne qui  va récupérer.

A Madrid, la réunion s’annonce tendue pour les 196 pays signataires de l’accord de Paris.

Les Etats devront revoir leurs ambitions climatiques à la hausse afin d’accomplir les objectifs nécessaires à la réalisation intégrale de l’accord de Paris.

Attentes du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Gueterres

A la veille de cette conférence, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Gueterres a également exprimé ses attentes au cours d’une conférence de presse tenue dimanche 1er novembre dans la capitale espagnole.

Pour lui, la Cop25 doit démontrer clairement son ambition et son engagement accrus en matière de responsabilité et de leadership sur le climat.

Il attend, pour les 12 prochains mois, des engagements nationaux plus ambitieux, particulièrement de la part des principaux acteurs pour réduire immédiatement les émissions de gaz à effet de serre à un rythme compatible avec la neutralité carbone d’ici 2050.

Selon les Nations unies, Gueterres a demandé à ce  qu’au moins 100 milliards de dollars par an soient mis à la disposition des pays en développement  pour atténuer les effets du changement climatique et prendre en compte leurs attentes quant aux ressources  nécessaires pour renforcer la résilience, réagir aux catastrophes et se relever.

Gisèle Tshijuka


(GTM/PKF)