«Nous sommes bouleversés par la mort de ces agents dans l’exercice de leur mission qui était de sauver d’autres vies. Le décès de ces professionnels courageux est une perte pour le monde entier », selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus dans un communiqué publié le 28 novembre, en réaction à la mort de 4 agents intervenant dans la riposte contre Ebola à Biakato à Mangina en Ituri.

« La maladie reculait. Ces attaques vont lui permettre de retrouver de la vigueur et, en conséquence, plus de gens vont mourir.  Il sera tragique d’être à nouveau le témoin de souffrances inutiles au sein de communautés qui ont déjà tant souffert. Nous appelons tous ceux qui ont un rôle à jouer à mettre fin à ce cycle de violence », a ajouté le Dr Tedros.

En ce qui la concerne, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique Mme Matshidiso Moeti  s’est exprimée en ces termes : « Je suis de tout cœur avec les familles et les amis de ces intervenants essentiels tués au cours de ces attaques. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre en sécurité les personnes blessées et les agents travaillant en première ligne dans les zones touchées. Ces attaques constantes doivent cesser. Nous continuerons à travailler avec le gouvernement de RDC, nos partenaires et la MONUSCO pour assurer la sécurité des membres de notre personnel et des autres agents de santé ».

Pour Mme Matshidiso Moeti, ces attaques constantes doivent cesser. « Nous continuerons à travailler avec le gouvernement de RDC, nos partenaires et la MONUSCO pour assurer la sécurité des membres de notre personnel et des autres agents de santé », a-t-elle affirmé.

Parmi les victimes de cette attaque, se trouve  un membre de l’équipe de vaccination, deux chauffeurs et un policier. D’autres personnes, des agents du ministère de la Santé ont été blessées, explique-t-on.

Ils ont trouvé la mort après les attaques visant une « base » de Biakato où vivent les équipes d’intervention et dans un bureau de coordination de la riposte à Ebola à Mangina.

Boni Tsala


(BTT/PKF)