La ministre nationale du genre, famille et enfant, Beatrice Lomeya Atilite a, au cours de la cérémonie du lancement de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, condamné les arrangements à l’amiable avec les auteurs des viols en lieu et place des sanctions.

Fustigeant les intimidations qui s’en suivent et les qualifiant des antivaleurs, Madame Lomeya a plaidé pour une sensibilisation profonde de la question devant un parterre composé des partenaires du gouvernement dans ce combat, en l’occurrence l’Onufemmes, l’Unfpa, le bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme, le Canada et la Suède. 

La patronne du genre, famille et enfant a émis le vœu de voir les enfants victimes de violences sexuelles bénéficier d’une prise en charge complète et leurs auteurs punis.

Par ailleurs, la ministre Lomeya a exhorté la communauté ainsi que les parents à dénoncer ces actes et à les combattre farouchement. Car, estime- t- elle, les arrangements à l’amiable apporteraient quelques billets de banque, pendant que la santé de l’enfant pourrait devenir hypothétique.

Cathy Ibandula


(CI/Yes)