Ces chiffres ont été avancés dans le rapport de la reddition des comptes fourni au parlement. De ce montant, la Direction générale des Impôts (DGI) a collecté 65,86 millions de dollars contre des prévisions arrêtées à 109 071 007 072,00 francs congolais, soit un taux de réalisation de 97%. La Direction générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) a aussi collecté un équivalent en dollar de 99,290 millions de recettes non fiscales contre des prévisions plafonnées à 163 606  5010 426,00 CDF, soit un taux d’exécution de 97%.

Des recettes qui frôlent les assignations, malgré la faible production de l’or noir en République démocratique du Congo. La production congolaise assurée depuis Muanda par le seul Perenco, est modeste au regard des standards de l’industrie. « Avec ses 22 000 barils par jour au total, le pays fait figure de Lilliputien face au géant angolais, qui en a produit 1,8 million par jour en 2015 », avait rapporté Jeune Afrique.

Même à l’échelle de Perenco, l’activité congolaise pèse peu. Le groupe extrait environ 45 000 barils par jour – soit deux fois plus – du sous-sol du Congo-Brazzaville, et autour de 75 000 barils tant au Gabon qu’au Cameroun.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)