C’est au cours d’une conférence de presse organisée par le ministère du Genre, Famille et Enfant en collaboration avec Onu Femmes/RDC, que la campagne de 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences à l’égard de la femme a été officiellement lancée ce lundi 25 novembre 2019 au salon rouge de l’Hôtel du gouvernement par la ministre d’Etat, ministre en charge du Genre, Famille et Enfant, Béatrice Lomeya en présence de la Représentante de l’Onu Femmes/RDC, Awa Seck N’Diaye, des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, députés, sénateurs ainsi que des membres de la société civile et la presse.

Béatrice Lomeya a indiqué qu’aujourd’hui, le monde entier débute la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme.

A cet effet, la RDC n’est pas restée de la partie.

Cette campagne qui débute le 25 novembre coïncide avec la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et s’achève le 10 décembre ; consacrée à la journée des droits de l’homme.

Pour cette année, cette campagne a pour thème international, « orangez votre monde : génération égalité s’oppose contre le viol » avec comme thème pour la RDC, « jeunesse congolaise, dressez-vous contre la discrimination et le viol ».

La campagne de 16 jours contre les violences faites à la femme a été créée par des activistes à l’occasion du premier Institut international pour le leadership des femmes en 1991.

Le choix pour la couleur orange se justifie par le fait qu’elle symbolise le monde de paix à rétablir à partir des luttes contre les violences faites aux femmes

Pour la ministre du Genre, le thème de cette année est interpellateur et attire l’attention sur le viol et le type de violence sexuelle basée sur le genre.

Et de poursuivre l’article 14 de notre constitution stipule : le pouvoir public veille à l’élimination de toute discrimination à l’égard des femmes et assure la protection et la promotion de ses droits. Il prend dans tous les domaines, notamment civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, toutes les mesures appropriées pour assurer la pleine participation de la femme au développement.

Ainsi, a-t-elle précisé, plusieurs textes légaux et stratégies ont été élaborés pour traduire l’engagement ferme et la volonté explicitement exprimée en vue de réduire les violences faites à la femme, à la jeune fille et à la petite fille pour faire évoluer les mentalités conservatrices de certaines tradition rétrogrades.

Onu Femmes mobilise ses partenaires pour s’élever contre la violence sexuelle à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

La Directrice exécutive de l’Onu Femmes a indiqué à l’occasion de cette journée que son souhait est de voir disparaître totalement le viol.

Le viol n’est pas un acte éphémère isolé.

La violence à l’égard des femmes et des jeunes filles persiste dans tous les pays.

Banalisation du viol, stigmatisation des victimes, réduction du corps féminin à l’état d’objet…

Nous sommes appelés à nous mobiliser pour mettre fin ainsi cette campagne des 16 jours d’activisme est une occasion pour élever nos voix contre le viol et pour participer aux efforts pour éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes.

Gisèle Tshijuka


(GTM/GW/Yes)