Enjeux de la réplique du Premier ministre aux députés ce mercredi, « Des précisions d’Ilunga sur la gratuité, la sécurité à l’Est …attendues », titre FORUM DES AS, ce matin. Le journal rapporte que c’est ce mercredi 21 novembre que le Premier ministre revient à l’Assemblée nationale pour répondre aux préoccupations soulevées par les élus lors du débat général sur le projet du budget 2020. Ce quotidien précise que le Premier ministre a également l’obligation d’assurer les parents, élèves, enseignants sur la gratuité de l’enseignement mais aussi l’accès à la santé promis par le chef de l’Etat.

LE PHARE, de son côté, rafale sur le même sujet : Projet de budget 2020 « Les destructeurs du Congo exigent des miracles à Ilunga ». Pour ce confrère de l’avenue Colonel Lukusa, de nombreux députés pour la plupart anciens ministres, membres du Sénat et de l’Assemblée nationale…, s’exprimant comme s’ils n’avaient jamais évolué au sein des institutions de la République, « ni participé à la destruction de son tissu social et économique, ils se sont mis à se souvenir subitement que la quasi-totalité des territoires du pays étaient sans routes, ni ponts, ni chemins de fer… » peut-on lire dans les colonnes de ce tabloïd. Ils se mettent paradoxalement à décliner des projets prioritaires de développement communautaire à financer par le gouvernement du Premier ministre Ilunga, tacle Le PHARE. Ces députés « demandant des miracles » au Premier ministre « pour endiguer la pauvreté en 12 mois », s’insurge le confrère.

Dans un autre chapitre, le même média revient sur le dossier de Jean-Pierre Bemba et titre: « Subordination des témoins à la CPI : J.P Bemba retient son souffle ». Après avoir été acquitté définitivement  par la Cour Pénale internationale dans l’affaire des crimes de guerre contre l’humanité commis en 2002 à Bangui, voilà que la Chambre d’Appel de cette même Cour promet de prononcer d’autres infractions pénales à charge de Jean-Pierre Bemba, écrit Le PHARE.

Pour sa part, Le POTENTIEL met l’accent sur l’élection du rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, poste réservé à l’opposition. Cette opposition étant dispersée, écrit le journal, « Le FCC va imposer son rapporteur adjoint à l’Assemblée nationale », titre-t-il à sa manchette. N’ayant pas pu se mettre d’accord sur un choix unique, l’Opposition aligne quatre candidats au poste de rapporteur adjoint du bureau de l’Assemblée nationale. Jeudi prochain, les députés nationaux, toutes tendances confondues, auront le choix entre deux Katumbistes (Chérubin Okende et Pétillon Mundia), un Bembiste (Jean-Jacques Lungwana) et Albert-Fabrice Puela du camp de Martin Fayulu. Cette dissension va profiter à la coalition FCC-CACH, majoritaire à l’hémicycle, fait remarquer le journal.

La PROSPERITE, quant à elle, publie à sa Une : Il n’y a pas péril en la demeure « Kitenge Yesu : ‘‘ CACH-FCC : la coalition vit et respire !’’ ». La consœur de Mont Fleuri, à Ngaliema, indique que face à l’hyperbole politique, à l’intox, à la surenchère et à la montée spectaculaire des critiques et analyses aussi bien acerbes qu’assassines contre la coalition CACH-FCC, Kitenge Yesu, le Haut Représentant et Envoyé Spécial de l’actuel chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dédramatise la situation, tempère les ardeurs et appelle, haut et fort, à l’apaisement des esprits.

Dido Nsapu/Gisèle Mbuyi


(DN/GMM)