« Kinshasa : service minimum dans certaines écoles conventionnées catholiques », titre FORUM DES AS. Le journal rapporte que, dans certains de ces établissements, s'observe depuis quelques jours, un mouvement de grève des enseignants. Cas des lycées Kabambare dans la commune de Kinshasa, Motema Mpiko à Kasa-Vubu, Bosangani à Gombe, Lycée de Kimwenza à Mont-Ngafula et Collège Boboto à Gombe. Par contre, dans d'autres écoles, tel Don Bosco dans la commune de Masina, la menace de débrayer est bien réelle.

Dans les deux cas de figure, poursuit le quotidien, les enseignants revendiquent le payement de leurs salaires mensuels conformément aux engagements pris par l'Etat. « Ces pratiquants du beau métier estiment qu'à la suite de l'application de la mesure de gratuité de l'enseignement de base dans tous les établissements publics, effective depuis le début de l'année scolaire 2019-2020 en cours, leurs conditions de travail se sont littéralement détériorées. Ce, aussi bien en termes de rémunération que de fonctionnement ».

Le tabloïd demande aux partenaires extérieurs de concrétiser leurs promesses d'appui financier à cette mesure pour "sauver" l'Etat et l'année scolaire en cours.

LE PHARE pense plutôt que les catholiques sont « décidés à saigner les parents à blanc ». Malgré les efforts et explications des autorités scolaires qui avaient promis et réalisé le réajustement des salaires des enseignants, écrit le quotidien, dont plusieurs ont vu leurs enveloppes de paie doubler, les gestionnaires des écoles publiques catholiques continuent d’entretenir la nostalgie de la prise en charge des enseignants par les parents d’élèves.

« Pour eux, aussi longtemps que le gouvernement n’a pas encore réussi à donner à un enseignant un salaire équivalent à celui que libéraient les parents d’élèves à l’enseignant du Collège Boboto, de Notre Dame du Congo ou de Motema Mpiko, la gratuité de l’éducation devrait donc attendre », se désole le journal.

A ce sujet, l’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE rapporte que pour le vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Didier Budimbu, cette grève ne s’explique pas étant donné que le gouvernement s’est engagé à améliorer les conditions sociales des enseignants. Dans son échange jeudi avec les associations des  parents, la société civile ainsi que les syndicats de l’EPST, il a expliqué que, poursuit le média officiel, le train de la gratuité a déjà quitté la gare et son processus est irréversible.

LE POTENTIEL revient sur la visite de 72 heures du président de la République en Allemagne. Le journal indique qu’au cours de cette visite, Félix-Antoine Tshisekedi va rencontrer tous les gratins de la sphère politique allemande dont la chancelière Angela Merkel.

Le journal estime qu’en tant que première économie de l’Union européenne, l’Allemagne peut être dans le premier cercle des pays qui peuvent accompagner le développement de la République démocratique du Congo durant ce premier quinquennat de Félix Tshisekedi. « Le chef de l’Etat parcourt le monde en quête principalement des investissements devant appuyer la transformation des immenses potentialités de la RDC en vraie richesse économique profitable aux 80 millions des Congolais ».

« FCC-CACH : divorce pas maintenant ! », titre CONGO NOUVEAU qui revient sur les tensions qui existent actuellement entre les partisans du FCC et du CACH. Pour le trihebdomadaire, ces étincelles restent sans conséquence tant que Joseph Kabila et Félix Tshisekedi partagent encore en commun l’intérêt de se protéger mutuellement.

« Si la perspective électorale de 2023 ne promet pas la pérennité de la coalition FCC-CACH, il est encore trop tôt d’envisager un divorce précoce qui ne profitera ni à Joseph Kabila ni à Félix Tshisekedi ».

Socrate Nsimba


(SN/PKF)