Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a d’abord remercié son homologue français, Emmanuel Macron de l’avoir associé à ces assisses. Dans son allocution, le Président de la République a, selon lui, expliqué le concept « PAIX » que ce n’est pas seulement le silence des armes, mais aussi l’apport des réponses aux problèmes liés à la jeunesse, à la famine, au dérèglement climatique et aux problèmes de santé publique comme les épidémies à virus, a-t-il détaillé.

Et pour gagner la paix chaque homme, chaque Etat doit s’interroger sur sa contribution à la solution aux défis  qui menacent l’humanité, notre patrimoine commun. Il a ajouté en disant que « pour préserver la paix, nous devons partager avec les autres, engager un débat sur les solutions évoquées par les uns et les autres.

C’est ainsi qu’il sera possible d’avoir un agenda commun, intégrant un certain nombre des valeurs transversales et donnant à l’homme et à la planète, la primauté de nos efforts, a-t-il déclaré, avant de faire savoir à ses interlocuteurs que « nous sommes bel et bien devant un défi majeur, qui ne peut souffrir d’aucune négligence, d’aucun faux-fuyant, et d’aucune solution superficielle, a-t-il précisé.

Les guerres, les conflits, le terrorisme dans le monde et l’insécurité doivent cesser. Il suffit de le vouloir ensemble, nous y parviendrons, car il va de notre responsabilité commune et l’histoire nous jugera, a-t-il interpelé.

Aucun continent n’est épargné par l’insécurité notamment l’Afrique avec le terrorisme Shebab.

Parlant de la situation de son pays, Félix Tshisekedi a souligné que la RDC est le pays qui en a payé le prix le plus élevé du continent Africain. D’un côté les efforts ont été fournis pour la pacification du pays, dont il faudra élaborer tout un programme de sensibilisation des populations et du dialogue entre les différentes communautés et bien qu’une solution militaire s’impose pour combattre les groupes armés, il faudrait en plus de cela répondre aux questions de la jeunesse qui de leur côté a besoin de plus d’encadrement, de la démocratie et d’emplois. Toutefois a dit le chef de l’Etat congolais, « l’Afrique en général, avec sa position géostratégique, sa population jeune et ses ressources naturelles doit cesser d’être un problème pour le monde, mais plutôt devenir un maillon important de la solution aux problèmes du monde».

Tout de même, le représentant des Congolais a salué la bravoure de son peuple qui a subi dans sa chair et sur son sol beaucoup d’horreurs dues à l’absence de la paix. Mais, malgré cela, sa force de résilience et son attachement aux valeurs de la paix sont restées intactes.

Félix Tshisekedi a conclu en promettant que son pays, qui est aujourd’hui déstabilisé dans sa partie Est, va très vite devenir une partie importante de solution aux défis majeurs auxquels le monde est confronté actuellement.

Gisèle Mbuyi


(GMM/PKF)