Cinq femmes larmoyantes ont vertement dénoncé samedi, à l’arrêt de bus de Baramoto, sur la route des Poids-lourds, les actes de vol commis fréquemment par des jeunes des environs. Des maraudeurs qui s’attardent à longueur des journées sur le lieu leur ont arraché des biens de valeur.

Entre autres avoirs extorqués, elles ont fait état de sacs, argent, téléphones, boucles d’oreille, perruques, colliers, qui leurs ont été arrachés impunément. La scène est impressionnante en pleine journée. Un groupe inquiétant de bandes de gars de moins de 30 ans est lancé contre tout véhicule en mode ralenti provoqué par des bouchons.

Pendant ces heures de pointe, tous les coups sont permis. L’une des victimes,  la vingtaine révolue, a clamé des propos insultants envers les voleurs. Furtifs et très mobiles, agissant par surprise et souvent sur les pointes des pieds, les voyous ont acquis l'habitude de se soustraire pour escalader le mur mitoyen érigé entre les rails et la chaussée.

Au moment d’inattention, une situation insolite mène à distraire. C’est notamment lorsqu’en voiture, la victime est restée agrippée sur son androïde que son téléphone est arrachée. En dépit de toutes les précautions à prendre, il est parfois très difficile d’échapper aux ruses des pickpockets. S’assurer contre le vol peut être une bonne option pour rester serein dans son véhicule tout comme au marché.

Les tronçons les plus exposés, comme celui de l’arrêt Baramoto sont primordialement le parcours de l’avenue Rwakadingi, compris entre l’avenue Luambo Makiadi, ex-Bokassa et Kasa-Vubu, dans le marché central de Kinshasa, les arrêts Liberté, Pascal (Masina) et au croisement des avenues Bongolo et Kasa-Vubu.

Des solutions pour à en découdre avec le phénomène des larcins ont déjà été proposées à l’autorité urbaine. Il revient à la ville de sensibiliser les victimes à devoir impérativement déposer leurs plaintes au plus vite car, d'expérience, la mémoire peut toutefois s'estomper.

Raymond Okeseleke L.


(ROL/PKF)