Les propos du secrétaire permanent du parti de Joseph Kabila qui ont enflé la polémique au sein même de la coalition au pouvoir aurait poussé l’ex-président de la République à sortir de sa réserve. C’est ce que renseigne ACTU24.CD qui titre : « RDC : Joseph Kabila demande à ses proches de se garder des propos pouvant semer la division dans le pays ». Ce média en ligne note que « dans un échange avec ses proches, dont le contenu authentifié nous est parvenu ce 1er novembre, il les met en garde contre tous propos controversés sur lui. », peut-on lire dans ACTU24.CD. « (…) Pour le moment, je vous demande d’arrêter de vous exprimer de manière à semer la division dans la population, de propos que je n’accepterai même pas un seul jour, jamais… », a déclaré Joseph Kabila, repris par ce site.

Sur ce même sujet, 7SUR7.CD a, de son côté, relayé la réaction de l’homme d’affaires Sindika sur ce possible retour de Joseph Kabila. "Le retour de Joseph Kabila au pouvoir annoncé par Néhémie pour 2023 n'est possible qu'aux conditions suivantes : Une Cour Constitutionnelle kabiliste, une CENI kabiliste, des élections à un tour, un échec de la réforme de la justice, et un peuple inattentif. À bon entendeur...", a-t-il indiqué sur son compte twitter repris par ce média.

CAS-INFO.CA se penche sur la crise au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et titre : « Peter Kazadi dit détenir des informations  ‘‘compromettantes’’ contre Kabuya et Kabund ». Le divorce semble bien consommé entre le député Peter Kazadi et les deux principaux dirigeants de l’UDPS à savoir Jean Marc Kabund et Augustin Kabuya, respectivement président intérimaire et secrétaire général du parti présidentiel, constate le confrère. « Devant la presse le vendredi à Kinshasa, Peter Kazadi, ancien directeur de cabinet adjoint de Félix Tshisekedi, alors président du parti, a annoncé détenir des informations compromettantes à charge du duo à la tête du parti, rapporte ce média. Les informations sensibles qu’il détiendrait, sans les dévoiler, sont susceptibles, dit-il, de nuire à la carrière politique des concernés. », ajoute CAS-INFO.CA.

Par ailleurs, ACTUALITE.CD suit de près le dossier du meurtre par balle de l’Administrateur gérant de l’hôpital Vijana à Kinshasa et titre : « RDC : l’ECC demande à l’APK d’entamer la procédure de destitution de Dolly Makambo ». L’Eglise du Christ au Congo (ECC), le plus grand regroupement des églises protestantes du pays, demande à l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK) d’initier une motion contre Dolly Makambo, ministre provincial de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, dont un policier commis à sa garde a tué, mercredi, l’administrateur du centre de santé Vijana, en face de la station-service de la RTNC, dans la commune de Lingwala à Kinshasa, peut-on lire dans ce site d’information.

Et dans un autre article sur le même sujet, ACTUALITE.CD fait savoir que le président de la République, Félix Tshisekedi a « demandé que justice soit faite rapidement et que le Gouvernement revisite les dispositions relatives à la protection des officiels par la Police nationale. », C’est à travers le compte rendu de la 8ème Réunion ordinaire du Conseil des ministres présidée à la Cité de l’Union africaine par Félix Tshisekedi.

Dido Nsapu



(DN/PKF)