Le Gouvernement s’est résolument employé à trouver des mécanismes de réduction du nombre de détentions provisoires, c’est-à-dire du nombre de personnes incarcérées avant d’être jugées.

En effet, des cadres de l’administration pénitentiaires ont procédé, jeudi 25 octobre à Kinshasa, à la restitution de leur voyage d’études au Burkina Faso et au Ghana. Il résulte des leçons tirées au terme de leur séjour aux pays d’Afrique de l’Ouest l’existence des zones d’amélioration dont la RD Congo peut tirer profit.

Les cadres de la RDC ont, par exemple, appris que les administrations du Ghana et du Burkina Faso sont très avancées dans les domaines de la main d’œuvre qui est jeune, formée et expérimentée.

Faisant la restitution du voyage, Madame Eden Kiri, cadre de l’administration pénitentiaire en RDC, a fait le constat que les activités de production pénitentiaires qui génèrent des revenus permettant l’amélioration des conditions matérielles des détenus et leur réinsertion sociale sont une solution salutaire à la problématique des finances de ces pays.

Elle a surtout mis en exergue « le respect du processus d’adaptation des conditions carcérales aux instruments juridiques internationaux et la collaboration des services pénitentiaires avec les services judiciaires qui permet à tous les détenus d’épuiser leurs moyens de défense et éviter le surpeuplement ou la détention illégale et irrégulière ».

Raymond Okeseleke L.


(ROL/PKF)