Le Comité national femme et développement (Conafed) a lancé en présence de la ministre du Genre, Famille et Enfant le projet de mise en place d’une dynamique communautaire et multisectorielle dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre dans la zone de santé de Maluku I et II.

La ministre du Genre, Famille et Enfant, Béatrice Lomeya a précisé que l’engagement pour la lutte contre les violences sexuelle basées sur le genre est un combat légitime. «Vous avez l’appui total du gouvernement. Nous serons à vos côtés pour vous accompagner dans cette lutte », a-t-elle, martelé.

Pour la secrétaire permanente du Conafed, ce projet va appuyer les victimes des violences sexuelles par la prise en charge médicale, psychologique, juridique et économique pour une réinsertion socio-économique des plus vulnérables dans la société.

Le choix porté pour la commune de Maluku se justifie du fait qu’il s’agit d’une zone urbano-rurale où les femmes agricultrices sont victimes de toute sorte de violences dans leurs différents milieux.

Raison pour laquelle, a poursuivi, la secrétaire du Conafed, nous allons travailler avec la synergie de lutte contre les violences sexuelles qui aura en son sein tous les intervenants de lutte contre les violences sexuelles et ceux qui viennent en réponse aux victimes. Il s’agit entre autres, des médecins chef des zones de santé, des médecins directeur, accompagnateurs psychologues sociaux, responsables des institutions judiciaires et relais communautaires.

Il sied de relever que ce projet bénéficie de l’appui de Medicus Mundi, une Ong espagnole basée sur l’approche genre et droits humains qui a mobilisé deux bailleurs de fonds pour ce projet qui sera exécuté par le Conafed.

Des mégaphones et ordinateurs ont été remis au médecin chef de zone en vue d’une sensibilisation de la population de Maluku sur les questions liées aux violences sexuelles basées sur le genre.

Gisèle Tshijuka


(GTM/GW/Yes)