La République démocratique du Congo qui a pris part au sommet de Sotchi (Russie) a signé un mémorandum d’entente avec une société russe de chemin de fer. « Le gouvernement a signé un mémorandum d’entente avec la Société Russell des chemins de fer. Ce protocole vise la réhabilitation, la construction des voies, la formation du personnel et l’installation d’une usine de montage de locomotive en RDC. Montant : 500 millions dollars. Une délégation russe sera à Kinshasa le 10 novembre 2019 », a écrit le porte-parole du président de la République, Kasongo Mwema.

Mais Moscou est également intéressé par les mines congolaises, particulièrement un minerai stratégique aujourd’hui, le cobalt. Sur ces mines, justement, Félix Tshisekedi espère notamment l’installation des usines locales de transformation dans les secteurs des industries extractives. « Je considère que ces assises de Sotchi ne seront un succès que dans la mesure où la mise en œuvre de leurs résolutions permettra notamment l’installation des usines locales de transformation dans les secteurs des industries extractives et de l’agroalimentaire, le transfert des technologies, la modernisation des infrastructures et l’accessibilité aux financements innovants des investissements », a-t-il dit dans son discours à Sotchi.

De manière générale, le président russe Vladimir Poutine a séduit des dirigeants africains sur l’intérêt de cette première rencontre Russie-Afrique qu’il souhaite pérenniser. Et tout au long du sommet, Vladimir Poutine a insisté sur ce qui unit, selon lui, Moscou et le continent. C’est-à-dire un souci de défendre aujourd’hui le principe de souveraineté et un passé de lutte anticoloniale lorsque l’URSS soutenait les pays en lutte pour leur indépendance, notamment Patrice Emery Lumumba, héro congolais de l’indépendance.

Dido Nsapu K.


(DNK/PKF)