Vendredi 18 octobre écolo à l’espace Texaf Bilembo, pour l’avant-dernière journée de la deuxième édition de la Semaine belge. Plusieurs panélistes ont animé la conférence axée sur les enjeux environnementaux dans le monde. La RDC, qui concentre la plus grande partie des réserves du bassin du Congo, deuxième au monde après l’Amazonie, est un pays hautement stratégique dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Certains participants à cette conférence ont appris, pour la première fois, que les tourbières congolaises s’étendent sur plus de 145 000 kilomètres, soit un espace à la taille du Royaume uni. Cet ensemble de vielles feuilles qui se décomposent lentement du fait de l’humidité de la forêt constituent un véritable poumon de la planète par le fait qu’elles absorbent les carbones.

Trois années de pollution mondiale sont enfouies au cœur de la forêt congolaise grâce à ces tourbières.

En plus, 80% des précipitations qui tombent en Afrique proviennent des forêts congolaises. Si ces forêts disparaissent, l’Afrique devient un désert dans les mêmes proportions de pourcentage, selon un rapport présenté par Alain Huart, coordonnateur d’Agri Forêt de WWF.

Vivant dans un pays qui concentre autant des ressources forestières, les Congolais sont appelés à s’engager de plus en plus dans le business vert. Malheureusement, actuellement, c’est un domaine peut explorer.

Selon Hans Djamba, coordonnateur national du Fonds Vert sur le climat, la capacité d'élaboration du projet de changement climatique est faible en RDC. Or, huit études empiriques préalables sont requises pour élaborer un projet climat éligible au financement.

Les six critères d’un projet éligible consistent à mesurer son impact sur la réduction des gaz à effet de serre et la vulnérabilité de la population, à toucher le développement rural, à répondre aux besoins des bénéficiaires, à rester dans la priorité de son champ d’actions et de la vision projet Fonds vert. Sans oublier la viabilité.

Le Fonds Vert propose des formulaires devant permettre aux demandeurs de financement de rester dans les normes. De même que les différents services du ministère de l’Agriculture.

Lancée le 15 octobre dernier, la 2e Semaine belge de Kinshasa va se clôturer ce samedi 18 octobre.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)