C’est au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 17 octobre 2019 par l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) avec la coalition des députés invalidés par la Cour constitutionnelle que le président de cette Ong de défense des droits de l’homme, Me Georges Kapiamba est monté au créneau pour demander gain de cause dans l’affaire invalidation des 31 députés.

Ces députés invalidés se disent victimes des arrêts de superposition de la Cour constitutionnelle.

Georges Kapiamba a indiqué que le comité des droits de l’homme des Nations Unies à Genève a été saisi le 17 octobre par 16 personnes de ce groupe de 31, et cette instance du droit international dont la RDC est signataire a déjà communiqué la plainte de 16 députés victimes  au gouvernement de la RDC avec délai de six mois pour y répondre.

Mais pour préserver l’image  de la RDC au niveau international, les députés victimes et l’Acaj ont pris l’option de gérer  l’affaire durant ces six mois pour trouver une solution à l’amiable.

Le président de l’Acaj n’a pas manqué d’argumenter sur les failles constatées dans les arrêts de la Cour constitutionnelle.

A en croire certaines sources, les 31 députés invalidés auraient été rassurés que leur cas allait être traité au plus tard avant l’ouverture de la session ordinaire  de septembre. Depuis lors, c’est le statu quo.

Le porte-parole du Groupe des invalidés des arrêts de la Cour constitutionnelle, Louis d’Or Balekelayi n’a pas manqué d’insister sur les convictions profondes qui sont les leurs en ce qu’ils aient gain de cause.

Gisèle Tshijuka


(GTM/PKF)