Il devient dangereux de circuler,  surtout la nuit sur la nationale numéro 1, entre Matadi et Boma au niveau de la cité de Nsanda dans le territoire de Seke-Banza,  à plus ou moins 30 kilomètres de la ville portuaire de Matadi.

Selon les témoignages des voyageurs de passage sur ces lieux, un groupe de malfrats y sèment l’insécurité.

Le chef de secteur de Lufu, M. Mbenza Mvumvi, a également confirmé cette information à notre confrère ACTUALITE.CD jeudi après une plainte des usagers de ce tronçon.

Il rapporte : "On a connu ce problème sur la montagne de Vunda, quand vous quittez le village Nsanda en allant vers Boma, au sommet de la montagne, il y a eu des coupeurs de route qui nous échappent par ce que nous avons connu un retard d'atteindre le lieu après avoir été informé, c'était le premier jour de la semaine dernière. Le deuxième cas c'est celui enregistré au niveau du poste de péage de Kikiama et Kindunga. Nous sommes encore arrivés en retard après avoir été informé par la population", a indiqué le chef du secteur ».

Et de poursuivre : « Le manque de matériel roulant est la cause principale de l'inefficacité des forces de l'ordre dans cette contrée.  A cela s'ajoute l'effectif insuffisant des policiers ».

Il précise par ailleurs : "Nous avons informé notre hiérarchie pour que l'effectif de la police soit renforcé dans notre secteur et que les éléments de la police soit dotés également des matériels roulants, qui les aidera à intervenir rapidement une fois l'alerte est donnée".

Invitant à la vigilance ses administrés, il déclare: «  Quant à la population, le chef de secteur de Lufu, leur a demandé de "rester vigilant", de "signaler" à chaque fois que les bandits sont interceptés sur la nationale numéro un (RN1) ».

Pour certains observateurs, si cette situation perdure, elle risque de causer la mort d’hommes ou encore provoquer la pénurie de certains produits vivriers à Matadi dans la mesure où la plupart de ces produits en consommation dans cette ville viennent du territoire du Bas-Fleuve. D’où lancent-ils un appel afin que les autorités qui ont en charge la sécurité dans cette province afin de mettre un terme à cette situation d’insécurité. Cette route étant la seule voie d’accès de Matadi dans sa partie Ouest.

Rappelons que les mêmes faits étaient également signalés entre Matadi et Kinshasa dans la cité de Kasangulu à 25 KM de Kinshasa où un conducteur de véhicule- remorque avait été abattu il y a quelques semaines.

Plusieurs trafiquants de la cité frontalière de Lufu dénoncent également les actes de braquages dont ils sont victimes avant la station de péage à 5 kms de la même cité de Kasangulu à leur retour à Kinshasa.

Des inciviques placent des moellons sur la chaussée pour contraindre les véhicules à ralentir afin de leur permettre de s’attaquer aux passagers et à leurs marchandises. Ainsi, beaucoup d’entre eux préfèrent voyager à bord de grands véhicules en lieu et place de mini-bus, qui expliquent-ils, peuvent facilement faire des tonneaux en heurtant ces barricades.

D’aucuns proposent le renforcement de la sécurité sur cette route.

Boni Tsala T.


(BTT/PKF)