La Société civile congolaise fait de la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) son cheval de bataille qui passe entre autres par la nomination d’une femme à sa tête. Dans un mémorandum de quatre pages qu’elle vient de remettre à la Présidente de l'Assemblée nationale, elle souligne qu’il est temps pour que la représentativité des femmes dans les institutions publiques, notamment celles d'appui à la démocratie, devienne une réalité, conformément à la Constitution de la République.

D’où leur cri d’alarme consistant à appeler à confier la gestion de la Centrale électorale à une femme qui est une fille maison. Etant donné que la désignation des membres du bureau de la CENI dépend des partis et regroupements politiques, la Société civile propose à ces derniers  de recruter les enfants-maisons.

En ce qui concerne la restructuration de la CENI, la société civile estime qu’elle reste une  priorité qui devra tenir compte de sa dépolitisation qui passe par la nomination des technocrates, de véritables experts.

C’est pourquoi,  relève la Société civile, cette femme devra en principe jouir d'une expérience accumulée depuis la création de cette structure jusqu'à au moins 2018, et plus précisément dans les opérations et le traitement des contentieux électoraux.

Par ailleurs, ce mémo évoque également les questions relatives au budget de l'Etat pour l'exercice 2020,  la décentralisation. A propos de cette dernière, la Société civile encourage la sa poursuite tout en exigeant la délimitation des entités territoriales décentralisées, la désignation régulière des organes de leur gestion et l'organisation effective des élections locales.

Boni Tsala/MMC


(BTT/PKF)