Le monde entier célèbre chaque 15 octobre, la journée internationale de la femme rurale. Dans ce cadre, plusieurs activités ont été organisées entre autres des journées spécifiques en faveur de la femme rurale, moteur de développement afin de la sensibiliser sur son rôle combien importante qu’elle joue au sein de la communauté.

Dans le cadre des 17 journées de sensibilisation décrétées par les Nations Unies, Wallonie Bruxelles et ses partenaires entre autres le Cenadep et Congolease Women’s for development sont descendus sur terrain le mercredi, 16 octobre 2019 sur le site de Ucoopmakin (Union des coopératives maraîchères de Kinshasa) à N’Djili Cecomaf à travers une journée de réflexion et d’échanges pour sensibiliser les femmes rurales de cette partie de la République.

Le thème retenu pour cette journée était «femme, garante de la production alimentaire en RDC ».

Le choix porté sur le site de N’Djili Cecomaf se justifie du fait que la majeure partie de la production agricole disponible sur le marché de Kinshasa provient des sites périphériques dont Cecomaf.

L’objectif poursuivi à travers cette sensibilisation était d’assister la femme rurale dans son combat quotidien pour assurer la sécurité alimentaire à la population congolaise au prix des sacrifices et conditions difficiles.

En effet, ces femmes rurales à l’origine de la production alimentaire à Kinshasa souffrent d’un manque d’accompagnement, tant au niveau technique que financier.

Au cours de cet échange, elles (les mamans maraîchères) ont exposé plusieurs difficultés auxquelles sont butées dans leur travail quotidien. Entre autres, des outils de travail vétustes et archaïques, des spoliations de terres, manque de financement…

Madame Joël Bile, femme entreprenante et membre de Congolease Women’s for development a éveillé la conscience des mamans maraîchères en les invitant à élever leur niveau de travail.

Elle les a sensibilisées à plus de conscience, de créativité et d’union car, a-t-elle indiqué, l’union fait la force.

« Les femmes rurales doivent s’organiser en petits groupes pour mieux bénéficier des formations », a-t-elle souligné.

La représentante de Wallonie Bruxelles, a quant à elle précisé que cette activité n’est pas la dernière et que d’autres sensibilisations seront organisées.

Elle les a promis de prendre en compte leurs préoccupations et de les transmettre aux autorités.

Gisèle Tshijuka


(GTM/GW/Yes)